S
ARCHÉOLOGIE.
C’est encore au génie grec qu’il faut attribuer les
principales richesses archéologiques de l’Abyssinie.
La côte, en divers points, a gardé les traces de grands
comptoirs, de riches établissements, de villes tout
entières qui ne pouvaient être que l’oeuvre d’une colonisation
très-développée : telles sont les ruines de
Bérénice et d’Adulis (maintenant Azouli). Tout porte
à croire qu’il en existe en d’autres endroits, quoique
les voyageurs n ’en aient signalé aucun vestige.
Entre la côte et le plateau, on rencontre çà et là les
signes irrécusables d’une civilisation avancée ; ce sont
des pierres taillées et quelques caractères gravés dans
le ro c , mais tellement incohérents qu’on ne peut leur
donner aucune explication.
Ces établissements des Grecs ont eu lieu à diverses
époques, comme le prouvent les styles différents des