connaissance du Bynni que Forskal avait décrit dans son
petit livre bien moins répandu, lorsque M. Geoffroy Saint-
Hilaire;- rapportant les poissons déctits par lui en Égypte,
ou dessinés sous ses yeux et sur de vivant par Redouté,
publia dans le grand ouvrage d’Égypte1, une très-belle
figure de ce grand et beau poissoù. Cette peinturé est
d’une exactitude qui ne laisse presque rien: à : désirer. Le
texte de cet ouvrageifut publié par;les soins de M. Isidore
Geoffroy Saint-Hilaire.et parut dans ces dernières années,
en 1827:- Suivant ses idées-? sur le lepidotus des ânciené,
M. Geoffroy Saint-Hilaire a changé le nom de Linné en
celui de cyprinus lepidotus. Dès. 1798, en Égypte, il'a fait
connaître des particularités intéressantes sur^lps moeurs >.de
ce poisson, et sur l’activité que les pêcheurs mettent à le
poursuivre.
Ce barbeau du Nil s’éloigne par sa forme de Je.spèce
européenne
parpe que le quatrième rayon de son anale est’surtout remarquable
par sa forcé. Il appartient à-la division des barbeaux à rayons mon
~ dentelés; car lé rayon 'dprs'àliest lisse tout le long de son bord
postérieur, ce qui n’empêche cependant pas qu’il.ne 40k articulé
. sur toute sa longueur.
Ce poisson a,le corps élevé,; sa hauteur, prise du pied du grand
rayon de la dorsale à l’insertion des ventrales,,est contenue trois
fois et presque une demie dans la ^longueur" totale. La hauteur du
tronçon de la queue, prise au dernier rayon de l’anale, ef'pellè
du corps à là fin de la nuque^ sont1 égalés chafcuné à la moitié de
la hauteur du tronc. L’épaisseur n’estque du quart de cette hauteur.
La tête est petite, sâ largeüf ést cinq fois et deux tiers^dahâ la longueur
totale: Sa lèvre supérieure et le ïnusCaü dépassent un peu la
lèvre inférieure jfrfetdâïboüche, fendue aussi en Ogive, comme celle
de notre barbeau ,■ est tout-à-fait en dessous-<de la tête. jL’ceil est
assez grand , 9pn.^p$<^e<est au moins dmquartde la tête : l’orbite
touche aj^p^ofil du fronuLçs ^u^ouye-utures de la narine, sont
^fâùt près de son bord. Le premier sous-orbitaire, n’est pas ,si long
'.„que l'oeil êstr large. L e - orbitaire est grele, âîongjf,1
§U^-(îUe court que le trbisrèmls’^Le bord du. ' •pFeopercuie
'*aescerîd a^peü*jmM par le dèuxièmentiers 'dèla^ête; son angle^ést
'■ tout-à-fak ar%oïidÈ! L’opercufo est gf-and et large, et te'Soüs-opercule
■ est» en croissant ■ très-distinct. L’interopereulè est petit.
Les quatre barbillons sont, comme Ceuxdés barbeaux, attaché^
fï^e^x à l’extréipi^éiP^tj^ieurje dû maxillaire, et fd'e^x. autres plus
petits vp^le antérieur. L?é/paùfo’Miit une toutemSioepMkqqe
en arrière de'l’pbercule; elle est dépënclantl de l ’humeral^oV assez
'^large, ffissé'èt caché'eu partie'sous^ïe'’battant d e f operculé^ Le
scapulaire' et le surscapulaire ‘sont trè&'grêlês.
La distance-dujpremiër. rayon de la dpirsale^aubout du museaii
, -êS^ moindre qu^cdle de cefnéfof -point à la naissance'de la caudale,
La dorsal^e^haul^de l’ayant; car son rayon le „plus long égale les
j ptnq sixiemes^e^la hauteur^sous lui.. Le bord de la nageoire'esc
«odpe enlanx. La caudale ' fourchue, al ses eotesîIrronSis ; l’anale i
" 'n'est pas"l^siféngffi; les ;p®ùrales érlIf’vèmMWfont en large
^éventail. ' - • ^ *
• Voici les nombres :
B. Sj D. — 9.
Les édiles sont grandes etfoytes; vues à la loupe, elles paraissent
très - finement striées en rayon ;' lajoprtïon radicale 11’est pas plus
grande que celle non reepu^rtè, :.Me,un’a pas de^strijes? La ligne
latérale est faiblemènt marquée, droite et |pp le milieu du tronc]
La couleur est. un verdâtre, plus ou moins argenté.
L’individu que je décrispa- été rapporté du Nil par
M. Geoffroy Saint-Hilaire ü l est longue quatorze pouces;