long que celui de la carpe; car il se replie #ix âMsîleonîsfstom®,
un peu plüsJgtfoSfqü@ le resbpde ISntestüij a une ^fmtée ifërmée
de mailles fines et admirables y le foie est très-volumineux ieCsuit
les contours de l’intestin fia rate est grosse et plus cachée vers le
I fpie. Là véSÎGiïle du fiel est aussi grosse. La vessie aérienne, divisée
en deux , Organisée de même,- communique avec l’oesophage par
un Canal phis grêle, mais renflé à sa sortie de la vessie et|ps»n
entree* dans l’oesophage. Les reins sont5 gros, semblables-à ceux
(r dte la êarpe'.^
Quant au Squélfettfef je Im trouve lei crâne plus court; la crête
interpariétale se porte moins en arrièrp; les bbçî|»Éaux latéraux
gmt une pôihle très-courte; le trou dé l’OCnipital latéral £s*jfggpd;
tflpopbySè<dé fe seeqHde"wrtëbre estdilatée versle bord supéHÊtir;
celle de la ü-Qisiè^e yertè^rq f st un stylet droit et grêle. Les apophyses
transvérses de Ja^&econçjeet de ïa troisième ^erfcèbre sont
à peu'près Semî)tahlés "à Relies de ïa carpe lames verticales de
celle' dé la troisièmé ’vertèbre et lhàselër de Webbgr softt moins
;I albngés; aussi la protubérâhbë occipitale ést-elle5 également plus
''cdurfé."-'
L’abdomen est protégé par seize côtes; la colonne vertébralè a
trente-six’vèrtèbres, dont seize pour la queue.
La chair de ce poiësoa est blanche et tendre. Aux
ventes du poisson de l’étang de Sâint-Gratien on la tient
au même prix que cê lè de là’ ^ ïj^ è j:-l^?làiss'â]Q^ns^3ti^è-
rieure'aux autres ables qui y viventgii commun.
Je crois bien que le poisson dont je Viéns de donner
la description,est de la même espèèè’ que celui observé
et d é e n tp a r M. Heckel1 , en la dédiant à un de ses ^collègues,
M. Kollar, l’un des conservateurs du Musée impérial
de Vienne. La figure qu’il en donne répond parfaitement
à notre poisson, et le texte confirme ce rapprochement.
i. Ann. de Vienne,' t. I.er, p. 22I, pi .XIX, fig. %.
lia. diagnbse : seule sufïit déjà à l’établir ; c*est en effet le
seul dfs poissons d’Europe dont on puisse dire cirrhis
brvvissimis.
A Ge poisson;tenait du lac Neusied’ler en Hongrieîfhaùdes
pêcheurs ïe regardent cobime un métis de leur Gareissl
{cyprinus çarassius, L.) et de leur Seekarpfen {cyprinus
hungaricus , IlecL); aussi le nomment-ils' Karpf- Gareissl.
Ssii y r adiait .besoin de preuves.pour réfuter,cette asseiÉ
tio n , il suffirait de rappeler que l’espèce, de cyprinus
Kollarii est trës-abondante dans le lac de Saint-Gratien,
où je n’ai jamais vu le cyprinus carassiur, et où la gibèle
( cyprinus gibelio) ne rùe p a r a î t '^ ’rencontrer quiJPpar
hasard, ; car j,e n’en ai ja thaïs vu prendre qu’un seul individu
pendant je long espace de temps que j’ai suivi avec
soin la pêche, de çetj étang. |g
J’ai piaqé cette espèce après les carpes étrangères dont
rhistoire.ajsuivi directement celle de notre carpe d’Europe,
parce que ce p.Qjssoïi lie tout naturellement les carpes à
barbillons et celles qui en sont privées, et dont M. Fitzinger
aj voulu faire un genre sous le nom dey c y p r i n q p s i s . ou
M. Jïilsson soits celui de c a Îi s s i o s / ,
Lgs organes tentaculaires .deviennent trop rudimentaires
dans l’espèce de la carpe de Kollar pour jour donner,
selon moi, l’importance que les deux savans que je viens
de nommer'ont cru devoir leur attribuer; eh cela j’aime
à suiyri ropinibn;de” M. Agassiz. Mais d’ailleurs c’est seulement
bç nom à introduire ou à supprimer dans nos
catalogues scientifiques; car les lecteurs voient que les
especes sont rapprochées selon, quelles ont des barbillons
PU qu’ejleSnen sont dépourvues.