cirrhines par la forme du museau;“ très - différente de nos
cirrhines proprement^diteg, do sorte que.voilà une espèce
déjà mal placée; et, déplus; M. Guviér ajoute le cyprinus
nandirm, q u ia quatre barbillons, unejttersale .longue,
comme celle d’une carpe, et qui rt’a aucun iàpportavéc
le apprinus cirrhosus de Bloch,
En ayant distingué par leur position^ou. leur insertion
les barbillons maxillaires^ dos barbillons labiaux:, je ,puis
déjà: mieux, que me l’a lait M, Cuvier, reconnaître la
nature do#-poissons sous ee rapport; e ï f d’aifieurs,
fajoute que^ pour moi j la forme des lèvres e t «elle de
la dorsale, ainsi que la nature de ses rayons* Oint plus
d’importamceié f
Les cirrhines, dont nous n’avons pas delfeprésentant
en Europe, commencent un groupe de cyprins qui front
plus que deux barbillon; mais ch#& eux i^i maxillaires
seuls ou le&i antérieurs sont-restés; les labiaiux manquent :
elles on t une dorsale de moyenne »étendue , sans épines ;
tous les rayons: sont flexibleSy etde$ lèvre$;mince§, ne
donnent à la bouche aucune forme; particuUène.. Le
museau n’est pas avancé au-dessous de l’ouîvefture;Qrale.
Ou voit d’apr^ oeiâ que les cirrhines diffèrent des:'barbeaux
par le manque de rayons osseux, à la dorsale; mais
quelles em ont les lèvres et la bouÆs iSiropletli ellesTen
diffèrent aussi parce quelles m’ont que. deux barbillons.
Par le- nombre de ces organes elles ressemblent aux goujons,
mais la position les en distingue. Elles tiennent
encore à ce genre par la nature molle de leur dorsale;
et par ce caractère aussi elles ressemblent aux rohites; mais
ceux-ci ont quatre barbillons et un appareil buccal facile
à reconnaître,et tout différent.eles barbeaux ou desgoujons.
Je ne connais encore que s trois espèces de cirrhines
telles que j e viens de les caractériser, et qui sont tou tes
trois voisines du cyprinus cirrJtosus de Bloch.
J’ai démontré dans le chapiti«» précédent,; que les cir-
AinëiïdïëM. J. M’clelland?ne.s©nt autrÉSjipour la plupart,
que des rohitespjeependant il||r réunit desiegpèoes à deux
barbillons seulement.
L’on po urrait dire , d’après des figures de,MvaBuchanan,
qu’il y a deux groupes dé cirrhines ^analogues. à ceux établis
parmi nés barbeaux. En effet, nous en/voyons, comme
le eyprinufymrïgala, qui ont’ le museau avancé sur la
bbuche, eti-eeygroupe correspondrai#|à celui qui a, pour
chef de file nôtre barbeau commun ; puis, un second
groupe,, b museau non saillant et à bouche fendue à
l’extrémité du museau^/Sans lèvres charnues, comme le
oyprinus cirrhqsus dè Bloch, et qui correspond à notre
second ;groupe de barbeaux. On peut même pousser plus
loin cette comparaison des groupes; car les labéons sont
h em cirrhines* ou au genre des goujons, ce que les rohites
sent aux cyprinoides à quatre barbillons. J’insîste sur ces
différées rapprochemens pour montrèr que les divisions
faites dans les- èÿprinoïdes sont établies sur des caractères
fort légers. Le. genre Gyprin doit seul être conservée et
ce que nous nommons genre ou sous-genre, n’en sont que
des divisions plus secondaires que celles de la. plupart des
familfos précédentes ;i®!èst là ce qui me fait croire aussi
que .les poecilies, lesteobitis et les genres voisins doivent
rester dans la famille des .cyprinoides; que. ce sont les
véritables genres qui, avec les cyprinus, constituent la
famille : aussi, les caractères sur lesquels nous les établissons,
portent sur des organes de plus haute importance.