Les yeux sont grands et reculés sur' la tète au-devant de la dorsale.
Le profil du dos baisse beaucoup; lés écailles sont très-adhérentes
et grandes. La ligne latérale, si elle existe, est très-faiblement SÊk O . . O ; 7 ' ' v *
marquée. Il est si diaphane', que l’on peut compter onze «côtes de
chaque côté, à travers les écailles. Le dès est .pointillé ; la tète,
les yeux, le péritoine et l’épine düf dos brillent comme de l’argent ;
les nageoires sont transparentes; le devant de la dorsale est pointillé.
L’auteur n’a pu voir les nariq.es. Quoiqu’il affirme dans
sa description, comme dans;le Synopsis, qu’ib y a quatre
rayons à la membrane branchiostège, j’ai lieu de douter
de l’exactitude de ce nombre. Dans le cas Où il y en aurait
effectivement à la membrane branchiale, le pbissoh serait
d’un autre genre:
Ce poisson excède rarement un pouce et demi de long :
il a la plus grapde ressemblanjçe avçc,le Çyprinus mola.
M. Buchanan l’a trouve dans le Brahmaputra et le
Jamna, les rivières les plus extrêmes du territoire du
Gange; il croit que cette espèce vit aussi dans lés.eaux de
rivières ou d’étangs des provinces inférieures arrosées par
le Gange.
L e Cyprin* debari.
( Çyprinus devario, H. B., p. , n* $5, *>,. 34t à 1
Cabdio
avec dix-huit rayons à la dorsale et autant à l’anale..
. B. 3 ; D. 18; A. 18; C. 1 9 ; P. 10; V. 8.
Le corps est très-comprimé,, haut, avec 1# ventre saillant. La tête
est ovale et obtuse, moins penchée que le dos; la bouche, a 1-extrémité
du museau, est grande ; les lèvres sont très-minces ; les mâchoires
d’égale longueur; l’inférieure est un peu rude, rugosités que l’on
pourrait regarder comme des dents, mais qui ne se distinguent qu’au
toucher. La langue est pointue, adhérente et lisse; les narines sont
au miliep de l’intervalle entre 1’qeil et le bout du museau. Les yeux
r sont grands, hauts et çonyexesjle dos a le bord régulièrement, convexe
de la nuque à la fin de la queue; le bord inférieur esraussi
convexe;,; et la plus grande sailliè est au milieu, où se trouve pratiquée
l’ouverture de l’anus. De chaque côté il y a une ligne latérale,
parallèle au ventre;les écailles sont grandes, bien adhérentes, poin-
tillêes et marquées de lignes concentriques. La couleur est verte,
avec des grandes tachés ou marbrures irrégulières, dorées et lisses;
le ventre est argenté,,et dè chaque côté de la queue jusqu’à la
caudale est une bande bleue, changeant sous certains reflets en vert;
les nageoires sont jaunes; les yeux blancs, avec un anneau rouge
' autour de la pupille.
Le Debari est un poisson très-commun dans les rivières
et les marais dit Bengale. Il a quelquefois huit pouces;
mais dans les étangs où il est le plus commun il n’atteint
pas à cette longueur.: *
La forme du corps, l’étendue de la dorsale le long du
dosf me feraient croire que le Debari est voisin de nos
Carassiw; mais la longueur de l’anale, dont le nombre
de rayons égale celui de la doïsalè, semble s’opposer à ce
rapprochement. La figure de la planche VI, n.° g4, ne
lève aucune de ces incertitudes. Ce poisson n’a pas la
forme d’üne brème, quoique certaines de nos espèces
n’aient guères pins de rayons à L’anale.
M. M’delland a fait de ce- poisson le premier de ses
Perilamp-us, et l’a représenté tab. 45, % 2. H me paraît
qu’il doit être voisin de notre* Çyprinus amarus,* mais
c’est difficile à affirmer. Il est aussi commun dans l’Assam
que dans le Bengale.