à subiricitte déformation} ,s<»t d'abord les frontaux prltteipiiu»,,
qui s fbltsent en se pliant presque verdc^Jernent par le tr^er^de
l’apophyse orbitaire postérieure de.c.çt ps. Eq se courbant ainsi, le
frontal antérieur, et l’ethmoïcle sont, .abaissés sans se déformer; la
grande ailé et 1 ailé orbitaire du sphénoïde ne'changent pas^ mais
le sphénoïde antérieur esFMîcourci etf'comme plie'sur lui-même,
de telle sorte que cétté pièce n’a plus en longueur le quart de
l’aile orbitaire, tandis qu’elle l’égale presque dans l’état ordinaire.
Le sphénoïde postérieur est aussi beaucoup changé par le raccourcissement
de tout son corps avancé sous les fosses orbitaire^ et
pituitaires i cette portion, qui dépasse d’un tiers la longueur.,du
" corps du sphénoïde, articulé à 1’,occipital inférieur et sop| la grande
aile, n’est plus dans Ia_déformation du tiers de la longueur dece
même corps du sphénoïde; le æorner et I’ethmoide sont entraînés
K aussi à suivre ces déviations. “
Ainsi l’on trouve toutes les piè&es osseuses d’une ç ||p e
saine. i •
. Tout l’arrière du crâne et le reste du squelette sont
d’ailleurs, dans l^tat ordinaire ; c’est aux dépens des frontaux
principaux^ du sphénoïde,,; de î’aile orbiL^ir^ du
vomer, du palatin, de l’apophyse ptérygQïde i n t e r n e ,^
l’ethmoïde et du frontal antérieur, que s% fait
de monstruosité- Elle présente cela de remarquable.,, qu§
eè changeraient & reproduit de la même manière,
sorte que j’ai. • vu plusieurs carpes déformée? absolqment
sem b lé e s entr elles, et que Sfette déformation se trouve
déjà représentée par Rondelet dans son livre des Poissons1 2
sous le nom de cyprini mira specie* Il lapait acbfÉée
vivante sur le marché de Lyon. Une autre figure en a été
donnée par Gesner* d’après un individu pêché dans la Pera
1. Ronïelfetj De 1^4. 2, G e s h e r , Aquat., p . 3ï f .
à l’étang de Nozeray. Au moment où j’écris 4m peut en
voir une vivante dans la grande pièce d’eau du parc de
Fontainebleau.- L’on conserve dans cette même pièce
d’eau des ^carpes trémarquables „par la variété ’ de leur
êMriéâr. Plusieurs viennent de JÇétang^de Moret.
Lesunes s&nt présque blaiiches* le bord des écaille? vert
foncé les faisant paraître tachetées de noir, et selon qu’il
eUresteplus ou moins, elles sont plus ou moins grivelées.
D’autres sont rougës eu orangées , plus ou moins grivelées
ou marbrées d^e1 jaune-ou de Vert noirâtre. 1
“Le peuple croit que ces teintes blanches désignent leur
vieillesse ; mais ceux qui donnent Cette ràisôn,ne font pis
attention' qu’ils én ont sous ’lf§' yeux1 différentes tailles, M
que l’âge rientre pour rien dans ces variations accidentelles.1
Il importé cependant d’observer e t de constater ces
variété^ car éîles m’ont Servi à reconnaître que la peinture
sur vélin'qui existe dans la collection -du Muséum1 et sur
laquelle M. de Lacépèdë, tome V, page -i£6-, â établi Fes-
pèWéfj déüéè à M.me la comtesse cfe Lacépèdë, née Jubé
de là’ Pérellé,Ine représentait qu’une des- variétés d é carpe.
Idïhfeut donc râyér^Aes catalogués scientifiques le cyprin
AmaèM§môliMÉe* Aub rieSSSP péint cette< belle varÊétév-sahs y'
ajouter malheureusement aucune tiote. Comme !je ne retrouve
pas l’étude première, dans la bibliothèque dé M. de
Jussieu, il ÿ a lîèu de penäer qu’il Faura faite d ’apres* nature.
Une a titré VaHété remarquable, qui dépend d ’une dé-
viMtîoU dU'^SfèMè ëu tlB é^ é^ rcélIé que Fön amômmëé Je
roi des cyprins^ou des carpêsjyi encore carpes à cuir ou
carpes à miroir; dénominations qui existent, en Allemagne
cdmme en France. Les nombreiix individus que j’aj comparés
entre eux et à la carpe ordinaireÿ tr ^ n t présenténdes