pression la vessie aérienne se vide complètement; mais les
gaz contenus dans les intestins ne? peuvent s’échapper a le
ventre se gonfle jet se ballonne, et alors l’animal se renverse
sur le dos, et viènl flotter à la surface de l’eau; il
n’ën continue pas : moins à nager se diriger dans l’eau.
Le G oujon’,, a tète obtus.1l 1
( Gobio obtusirostris, >iioM<)<c?i
Parmi leS goujons. d’Europe, j’ai reçu fi%ü^unicfeypar
les soins de mon ami, M, Agassizj deux individus parfaitement
'’semblables entre eux etr à '(Lautr'esq qüe le
Cabinet du Roi a ’ reçus d’autres lieux, et qui-ont iipe
physionomie tout-à - fa i t . différente jje^celle du ppujon de
la Semé.
Ils se.distinguent par. le museau ?c©urt, gros et obtus, par l’oeil,
qui est plus petit et dont le cercle .entame la ligne du profil *du
front ; par la tête, qui est plus vaste, car élle est comprise quatre
fois dans la longueur du corps, la caudale non côrüprisê, et près
de cinq fois" enajoutant Cette partie.,
• Là Sauteur du Irène est âusëi un peu plus pètité ; lè s pèctolaîës
paraissent plus arrondies et plus larges à proportion;'lërayon ue
la dorsale est plus'court.
Les nombres sont les mêmes. ' ‘
D’ailleurs les couleurs sont leg mêmê|| y^ ri aussi qqarapte
rangées d’écailles le long de la ligne latérale.
Les plus longs ind^dns Ont.cinq pouces. J’en possède
une variété dont tôm le dessus de la tête est grivelé
comme la dorsale eu la caudale.
L e G ôujon uranoscope.
~ (Gobio uranoscopus, Agass.)
M. Agaëstz a fait connaître dans l’Isis1 de 1828 ’une
espèce de goujon, qui diffère des deux précédentes par
un corps plus grêlé et plus long, la hauteur n’étant que le septième
delà longueur totale. La longueur de la tête est au contraire plus
grande que dans le second et même que le premier; elle n’est comprise
que quatre fois et trois quarts dans la même longueur totale.
Le museau est long et pointu ; les deux barbillons sont beaucoup
..plu£.longs.qmq dans auqun autre: ilsrégalent les deux tiers de la'
tête. Les yeqx sont à la moitié de. la longueur de la tête, sur le
haut de la joue, de manière à entamer le dessus du crâne. La pectorale
èst Idngaè; les lobey de là caudale sont plus profondément
divisés; l’anale est assez pointue.
2/ 5 , été/
Il y a quarante écailles dans la longueur, mais une rangée de
moins dans la hauteur; d’ailleurs elles ressemblent à celles de notre
gqujoïi qrdinàire. Les couleurs ne nie paraissent aussi différer que
par l’absence de*points sur la caudale; et sur la dôrsale il n’y en a
que quélques vestiges.
M. Agassiz donnera une figure de cette espèce dans son
Histoire des poissons fie l’Europe centrale. Nous en avons
un grand nombre. d’individus, qui n’ont tous que trois
pouces5 un qq.arl de longueur.
1. Ag . , apnd Is. Oleen., 1 8 2 8 , p. io48 et 18 2 9 , p. 4 14•