beaucoup plus bas » de-SCMé qu?elle détacbe"^^.« du cTaue la
fossette qui reçoit le tubereulej eette apophysé se prolonge moins
en arrièrej les premiers iaterépineu^ 5e la dorsale &onLJhaut^ et
assez larges, et ont deux arêtes latérales,iiune dé?, chaque côté,
saillantes, Il y a quinze côtes longues et arrqndies. ,
Je les trouve, sur un poisson long de dix pouces, aussi hautes
que sur une gibèle longue dé quinze: pouces. Je compte trente-trois
vertébreis à la colonne vertébrale p vingt pour l’abdomen, èt treize
P pour la quéne , la derhi^-en cvéntail.
Gest,;;'comme je la i d i t ,' uriè des e$pè€ës‘! IpP 5plus
communes sur les marchés ' de Berlin ^ où *f’lii ' *pu A.’eh
procurer facrlëmènt un grand nombre^ »car elle s’y'>ënd
à bas prix. ? .
D’autres individus'vTéunént du HâVél, et ont été donnés
au Cabinét du Roi par M.: le marquis’ de Bonn^y.
J%n aî aussi jyêdÉ^rdans le lâc^de TégéLsur ïe doiiiàHié
de M. de ïlümboldt ,Loü'jV?réçutant de marquas’ d’amitié*
d’une famille à laquelle j’ai voué une recômiaisSanc^'dont
il m est doux de donnértci uîïe preuve nouvelle.
Je l’ai aussi observée dans tous les canaux dppH Nord-
Hollande qui affluent dans le lac de Harlem;’ mais l’espèce
n’entre pas dans- cette petitè mer.
L e ’ Cabinet du Rdi en a aussi reèu'des individus ‘de
l’Elbe par MM. Tinnemann e t Nitsch; du Danube^par
M. Agassfe,' qui les a envoyés'de Munichp et enfin, j’en
àJ"encore sôùs' les yeux d’autres individus,, qui viéiinênt
des eaux douces de la Sibérie orientale,"et que- le dois
à l’amitié de MM. de Humboldt et Ehrenberg.
Bloch en a donné une bonne figure pl. XI de sa grande
ichthyologie ; elle est eopiéë dans rEncyclopédié, figi 3aa ,
sous le nom de Hamburger .
Nous . vdyons . déjà!eette,espÙce, indiquée dans Gesner
sous'ie nom é& ^mrmâK} qui sest probablement -îséigitie
du-mot. allemand s ©us? de quel onela* don'naîtfaujcrurd’hui.
La première figiiie^ de cet* auteur est^sseé grossière';
mais dans ses< Pa^alipomerîa 2 a dondé luri'é?i^hde
'trèl^ é p ^aissable ; et celle-là rs.e trouve reproduite dans
son Womenclato^iy:,
i8|èïnie-.trouve pas!, d’ailleurs, noir.et,poisson, dans Bêlons
ni dans Rondelet; efctWdkghbyen’en parle que diaprés
Gësneav ;
Aîtedi a trèsdaien connu ce .poisjson, soit pour l’avoM
vu en Suède ou en Hollande ;équand il -vintis’y^rendre;
mais jefSfefCroïs»>pas que l’on puiéj|‘ lui, conclure
de la. dénomination allemande de karass^que l’on pieu#5
retrouve»,dansée,poi§son/l%^a| d^KenoOu,d’Oppien.
Toujours est#4lî que c'est d’aprèsila phrase dArtediqUe
respèçe^prend rang dans de système -naturel; mais il mai
paraît que Linné «confondait encore avec elle île cyprinus
gibéiio dont il ne lait pas mention; e t piiis il cite Marsili**,
qui représente .tout aussi bien la gibèle que le caraSsin.
Mais Bloch a commencé à bien, établir l’espècq, en donnant
la bonne figure bitée plus haut, en comparaison avec
Gellp de la- gibèle.. Pennant avait aussi connaissant de ce
pôis.sq$t sous le nom de Crucianqarp,
poisson .est commun dans le nord de
l’Allemagne, mais il se trouvé .en- Suèdè i Linné le. cite
dans le Fauna suecica sous le nom de ruda ou karussa,
1. De aquqt., :
2. Parai. f p. ,16.
âf'zVôwi., liv. III, .p.r 2g8.'^S
4v Màrs.,; Danub. pl.