La longueur de la tête est à celle du corps :: 1 : 4 ; le museau est
proéminent et charnu; aux angles de la. bpuchç il y a deux petits
tentacules.
I m -ItfjîA. 8; G. 19; P. 10; V. 9.
* Il y a trente-cinq écailles le long de la ligne5 latérale et quatorze
dans la hauteur, du tronc. La couleur est un olive pale, brunissant
en dessus et passant au blanc rougeâtre en dessous. L’intestin est
long, noir ou rembruni, et fait plusieurs cercles dans la cavité
abdominale.
MM. Buchanan.et J. M’clelland ont trouvé ce, poisson
dans le Brahmaputrai La figure -colorée, de l’ouvrage du
major-général Hardwich, d'après un dessin ancien et qui
£^yait: été changé dès-fors M çst trop brune., Les pécheurs
d’Assam le nomment lasseem.
DES TANCHES ( TiÀca, Ctfv.)
Un corps trapu jet large,-couvert de petites? écailles
deux petits barbillons courts à l’angle do la bouche,.sont,
dans le Règne animal, les caractères du groupe des
tanches* j;«’.
L’on comprend aisément, que si l’on compare la tanche,
le goujon et le barbeau, en les mettant à côté l’un dé
l’autre, ôn sera tenté de f^ire. comme M. Cuvier, - c’est-à-
dire, de reconnaître que les poisons nommés plus haut,
peuvent être distingués l’un de l’autre, et que l§&rdeux
derniers sont plus voisins l’un de l’autre qué.la tanche,
celle-ci ayant un hajbitus différent des deux premiers :
mais quand, pour, formuler une diagnose, on_arrive, en
dernière analyse Jr ne fonder un caractère générique que
sur le plus, ou moins de grandeur des ; écaillés* on donne
la .preùve, que la coupe génériquer?est/detrèS-peu de
valeur. :EJlei diminue.* encore,1 si l’on vient ^pétudier les
espèces étrangères , qui demeilrent intermédiaires' entre
l’une et l’autre. Car, le goujon.'dje Damas, pài’ exemple,
serait tout aussi bien placé;pr4|i,4e|$a. tanche , ordinaire
que parmi les4; goujons. Les espèces ,de.: l’Inde viennent
encore • élargir nécessairement ces affinités et .nous fournir
des|#xemples de poissons à. grandes; <éGajtlles.j qui tiennent
^pendant des deux. Mkis;;'plusieurs dê nos barbeaux,
de nos roh!t®£des eaux do^céè- de l’Inde offrent, a èé
sujet,, dès. vâriaiionki.si nombreuses., que ces organes ne
donnent rpasd,é scaraofèrés précis;., ’
M. Agassiz, s’appuyant sur la forme des\ dents pharyngiennes,
a cru pouvoir $éparer toutes ces subdivisions; et,
pour les tanches , il ajoute.à la diagnose de Cuvier, que les
dents pharyngiennes. deS^nspèces* à réunir dans le genre
Tinca sont en: massue. Le même sayânt ajoute aussi que
la caudale est tronquée} èt' fait suivre} après cette observation,
le caractère-tiré de la petitesse des écailles. J’avoue
que} pour moi, la forme plus ou moins .tronquée des.
nagéoirèsi surtout de la caudale, la grandeur relative des
écailles, ne pèuvent être que des- caractères spécifiques.
Si l’on donnait à cès.organes une importance assez grande
pour établir sur ces‘variations, si difficiles’à limiter, des
côupes génériques dans les Cyprin oïdes} il y aurait le même
remaniement à faire dans ^toutes les familles,* et l’on ne
saurait plus, ce que c’est qu’un genre.
Je crois donc la coupe générique des'tanches mal limitée
; ce sont des goujons d’une forme un peu différente
de notre goujon fluviatile, et vice versa j mais l’un des deux