CHAPITRE V III.
Des Rohita. |
On a pu voir que j’ai'distingué dans les i_4eux chapitres
précédons J^^spèces.,qui-, m’.o fixaient .upe d o rsa le ^ n s
rayons, av,§cL des 4 ^ es' minces et partant squatrc bar-:
bilions- Dans l’une ;des,: formes;» géaériques’,eesi- organes
tentaculaires .sont placés pomme cfrésftous les barbeaux:;
dans d’autres, nies deux tentacules sont rapproché sur
l’angle du maxillaire près.de la^iammisauFO;..-ils<sont tous
deux labiaux,,ainsi que je les.ai noinmésj. |
Daps le nouyeau genre-dont je présente ici l’histoire -, je
trouve dans la nature/des lèvres un-autre èâmclpp^qui
fait réunir u n certain nombre daespècés deicyprins, tous
étrangers^ ayant quatre babillons autour de lèvres léjüëisses
et charnues ,^à bord pj§us:ôu moins fra n g ^ ^ n repli fort
épais-de la peau s’avance ^ur, ieesj, lè y re s .e t .forme en
d©§§us .unèïsprte de 'museau charnu plus ou moins obtus,
^ en dessous -un voile recouvrant la fente de ;1,à-bouche
quand cet K>rgan||^s> fermée Les interm axillaires-" .s#§|'è
petits,, et articulés en dessous sous ravanGetdàd’ethmoïdè?
de sQrte que dans la protraction la bouche saille en.des-'
sçms comme une ventouse, qui doit lui pérmettrë de faire1
une sorte de succion ou d’adhérence^, dont le-^poisson use
peut-être ^gntre la forcefdes; eourans. Par suite du mode
d’articulation des;Qs de la bouche, quand elle-entre en
rétraction, les; mâchoires et dès lèvrès sont reportées, en
arrière et/egehées alors sous l’avance de cette’ espèce iâe
seconde lèvre externe.
C’est pour avoir méconnu le .caractère des cirrhines,
tel que M. Cuvier les .'entendait, que quelques autéurs
ont placé plusieurs dè' ces espécès sous la dénomination
de'ii'e genre. Maisjes cdrrhïhW rien de, semblable à
que nous 'offre ÇjS jgepre; leur^ pa;ràgtèrc;, si l’on veut lui
donner une valeur générique,- consistant dans la,présence
seule de deux barbillons-maxillaires.
‘*M. Buchanan.,--qui à mntantJ de*-cyprins'dans l’Inde, a
connu ]3^sieurscspèce| de ce groupe ;• mais il lés a placées
dans- plusieurs deÿ coupes qu’il-a/faites parmi lés cyprins,
sans des caractériser süfffsamment,' J’ai emprunté, pour en
faire la déri-Ôminationcgénérique de 'CS, nouveau ‘groupe,
le nom donné par M. Buchanan£àE]l’un de «ses i poissons
qui paraît s des plus >remarquableup|ia>sa taillé èt ‘par la
hou ne/qn alité de sa chair-. ?
* r )lusïeurs|-déf‘cêso-rohites* deviennent«, en* effet, assez
grands,» et les‘-espècêsCsont’ généralement efër'’bdii goût.
On pourrait, •sinb’éèonûmie de n^s riv-ieres élait’!rni'éux
emlendué, -’cheroheH à ^propager dans fiôSqeaùx doüceS1
quelques-uns, dfe <^cés poisshns ;’ Ce'serait une des meilleures
detî probablemènt une des plus faciles améliorations
c]>ue l’on pourrait faire fàiréè'à eêtte ^branche de
n,dtrfeï industrie. 6
a;vTous cés* poissons ont désrintestins'très-loTtîgsi-ëe qui
eaià fcohformê à leur. régime essentiellement hérbivôre.
Par : leur anatomie -générale , paÉol^cnombre* d e leurs
rayons branchiaux, ils Tréssemblént’êm tOusJ points aux
autEeStcyprin dïdes.