nous avions déjà»iëpounue commë^line’ :»esp#ii§ dis-tihcto,
il y a plus de quinzë a™^ lors du travâil- Jïrëpàratoîre de
la classification des poissons de la galerie du Cabinet du
Roi. C’est celle que M. Ruppell1 a fait, connaître sôus le
nom de labéon de Forskal {labeo Forskalii), et dont il a
jdonné une fovrt bonne figure. C’est le pQijs,çn{ que Forskal
avait indiquéfjssous la variété B de ^ n eyprinus nilotwus-
i Cette espèce |I
a le müsëâtt plus aigu, fierêifde’jsdëësrtFfs^pëiS^l|séu nombreux
et n’offrant aucune des^vprrues de la précédante. La nuque est
plus concave:Tè corps*plus àlôpge,rLe Voilé du,museau ëst moins
bâut/moini défecfiei'ét ies lobules sont plus carirts.'Là lèvre fcest
moins plissée, mais beaucoup plus frajigM; il n’y a pas à la com-
missure ce repli d’où sort le barbillon : ici il est plus libre et très-
grêle. C’est l’absence de la seconde lèvre qui fait cette, fossëltq si
creuse, signalée par Forskaî et M. Ruppell. La clqrsaïe je'st plus élevée
que le tronc n’ést haut; elle est moins étendue sur lej^oly Ses
rayons sont plus longs; le bord çst droit, ce qui lui dOnne une
forme plus carrée. L’anale moins pointue que dans le labeo niioli-
cus; ;la caudale très-foürchue. Si
D. 3/19;; A. 3/5; été:’'
U y a quarante rangées d’écailles entre, l’ouïe et lacaudàlejelles
sont minces, fortement vcinéès plutôt que striées. La ligne latérale
est bien marquée par une série un peu concave de points noirâtres.
La couleur est un vert doré uniforme. M. Ruppell la» dit. cendrée
bleuâtre et les nageoires .glauques, .
Nos individus varient de six à dix pouces dé longueur.
M. Buppell ne lui a entendu donner aucun nom particulier,
tandis que les notes de M. Geoffroy nous apprennent
que dest le lebse cammeri des Arabes. •
1. Ruppell, Uéber neut Nilfische, p;' i 8 , pl. III, ‘fig. i .
** L e L abéoïj ^mjBiEJ
(Labeo opubie, Rupp. )
M. Ruppell distingue une troisième1* espècé du Nil,
qui ressemble à la première par son museau charnu et arrondi;
mais dont la dorsale égale en hauteur cq|Çe du ,tronc, .mesurant
|f?|le quart de la longueur totale* M. Ruppell idit que cette hauteur
est à la-longueur :: p : 4q..fI/anale -est moins haute; la* caudale est
échancrée.
D . 3 / lJ , " - A . y.f'Iffil 4 P ; - 4 8 ; V . 9 .
î Les lèvres ÂonfciheesiAa ligné latérale est^roitè.
Il y^a, trente-neuf rangées d’écailles-entre Touie et la caudale.
Le dessus du corps ^ëtlyert deviner, ,ct le dessous blanc ; quelques
écailles ont du bleu d{âzur à» féur base, -„et pu vert fpnpé, sur le
bord; les nageoires sonf blanc,cendré.
”M. Ruppell a vm ce poisson au marché du Caire; iLs’y
nomme Coubie. On en trouve des individus de douze
portées. ' v
L e L abéon, »se l t e .
i Labeo selti, nob.)
Après» ces espèces- d’Égypte, nous avons à? placer deux
autres labéons d’Afrique.
* M. Jubelin a envoyé du Sénégal uné espèce"Voisine de la
précédente ;
mais elle a le corps plus court et plus trapu, et à peu près aussi haut
que le labeo niloticus. La tête a le museau aigu, lisse et(.à très-
petits pores, comme le <labeo Forskalii. Le chanfrein est plus
» soutenu, de sorte que, sans être plus longue, elle est plus grosse
que celle du précédent.