selon M. Nilsson. M. SundevalR Continuateur de l’ouvrage
"de MM. Fries et Ekstrcem; en,donne aussi aine bonne
figure , soüs le même nom que Linné (Scahd. Jisk., pl. 3a ).
M. Muller le cite aussi dans sa Faune deDanémarck; mais
nl^Faber, ni Reinhard#; ni Low né leyeomptënt dans
leurs Fautes boréales. ■
Depuis Pennant, les, zoologistes anglais Turton, Flem-
«ming, Jénnÿns, ïa re ll rinstfrMtot; dans leurs ouvrages.
M.me Lee ( Bowdich ) en a donné une représentation dans
son bel ouvrage desfp'oîssons d’eaif douce dé la Grande-
Bretagne. Il me parait que les couleurs'argentées dont elle
lajc&née,'sontVun peu brillantes, ainsi que lé>,'rouge d#s>
nageoires. I
M. ;Siemsenple .Cite aussi comme un ptiûsi&Ojn .abondant
de Mecklenbourg, rdu il se.! nomme karutsch on kruthz.
Qepe dincuninatiôn rappelle tout-à-fait le nom de>Rén-
§,nant. Dans quelques:1 ; provinces de France 'ohm l’appelle
càrassin; et comme -l'espèce n’est? pas >très-cohnue?,| à jcause
de sa rareté ,- jé l’ai vu confondre avec le cypi'inus Kôllarii
sfhs le nom de xarréau.
Il ne. paraît pas se trouver eh Suisse ; car ni M. Hartmahn|:
ni M. de .J urine n’en font mention : l’espace Sêytrpuve;, au
Cf ntraire,-en Hongrie; M. Reisinger la cite.dâus*sohHisVdire
des poissons d’eau douçe^de la Hongrie. .
Lespèce se trouve aussi dans les provincesjméridio,iM.les
et oriéritales de la Russie. Pallas trouve ,'^c^rassin dans
tous les lacs de la Russie et de la Sibérie ,'le disant plus
abondant au Sud qu’au éNprd; et le donnant-comme-un
poisson délicieux; réputation qu’il est loin d’avoir .et'aj/'ec’
raison, dans le reste de l’Europe. ,tÇe célèRr| naturaliste
rapporte que ce^^p®n vit dans les eaux claires' etdimpidçs,
' mais q u ille 'tient aussi-dans les eaux impures, et même
dans lés eaux salées ,;'étaîit toujoursle premier^fe'olon qui
s’étàblisse dan^des<'!]nÔS--?nouvellemeht formésiUâns les
déktts. Ils • S^ùgourdissënt' p é ù d a ^ p l ï ^ r e ü T W'sefàan t
en- troupe^ même' dans les-lacs i(pii',l|^Mfh^è‘re'nt jusqu’au
londMètî.ilsdésistent tou#jlÜ’hi^^|k- cét|Pétat d e<xohgék!1
tion, .mais -à? k fonteu^es,tgkues ils; s^revivifienst dans
cesreaux. Aussi les hhbitams de Jakutsk et autres^ riverains
de la Lena' les régirent ainsi1 tout gelés ; ils !*ch©isolent
les^gran ds*"p our leur pralH|i0nf~dihiver^v e^ëèndeUt aux
èauxr lët 'petits , qui »revivront2 au printemps K suivant.
1^ a vu prendre des - carassins? dans la glâpçià Selenginsk,
et ils ont^ontinué dq vivre jusqua^i^fs^jours.vhors'.de-
l’eau.
Pallas se- rappelle avec raison alorsjq passage de Pline1
quiteit.© lestgobiones du. Pont, saisis par les gl;aoe&.:au point
df-nC'plus donner .signe- de vie-que Iorsqujdà ^entent lai
chaleur des pïat^ÿ et celui d’Ovide* qui dit :
llffid in iu s in glacie ■ p^sM^imrer^l^atoJ^-
pàrs e x illis tum quotjue ymva *ju itT '
M.;N'p.rdmann lë cite aussi dans son Fauha pontica, et
cëttaUteur indique le'sfstèmë d’eau du ruisseau du Reôut
enRepârabie,pomme le n d r ô ih ^ i l’l^ ô h d é le plüsl
Linné,“ e tle s autres observateurs,xtppellent que cette
carpe est tourmentée par le lernoea cyprindcea.
1 .14V. IX, cf e | |A M Pontyegione apprehendi glacie. pisdum maxime gohiones,
noi^^f patinaKum calore vitalem motum fatèntts.
.2. prifij. III, eleg. n«b.
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