Le nombre à réunir dans ce genre, sera plus considérable
, quand nous connaîtrons mieux les poissons décrits
par MM. Buchanan ou McClelland. Elles.sont toutes remarquables
par un musèaui épais et charnu, avançant sur. la
bouche, dont la fente est recouverte par un triple rang
de lèvres ; un premier voile naissant du sous - orbitaire,
et s’étendant sur les deux autres; .un second maxillaire,
sorte de première lèvre, et un troisième, la vraiedèyrg,
en dessous ; le bord de la lèvre - inférieure ;se détache et
se replie de manière à faire aussi un voile particulier en
dessous. A l’angle du maxillaire, est un petit barbillon.
Les premiers rayons de la dorsale sont simples-et grêles,
et les autres, branchus, sont aussi trèstflexibles : c’est donc
une dorsale de goujon ou de tanche ayec des jèvres qui
rappellent cè que nous ont montré les êohita, mais elles
ne sont pas frangées. Une autre différencciCQnsistedaj|s la
disposition du voile et dans les deux seuls barbillonslabiauXi
L e L abéon n u N i l .
(Labeo nilotiaus, Cuv. ) ^
Ce poisson du Nil§ aussi grand que le hynniÿ a: été-,
comme celui-ci, décrit par Forskal sous le nom de
cyprinus nïloticus. Gmelin, reprenant, la description de
ce voyageur, a inscrit l’espèce dans la XIII.e édition de
sén Systemà natures, et nos connaissances' sur ce labéon
en restèrent là jusqu’à l’époque de l’expédition d!Égÿpte.
M. Geoffroy Saint-Hilaire rapporta des exemplaires de
cè poisson, et Une figure en fut gravée dans le grand atlas
de l’Ouvrage d’Égypte, pl. IX , fig. 2. Malheureusement
cette planche est défectueuse; elle ne ferait jamais recon