M John M’clelland dans touffes rapprochemens ingénieux
qu’il a laits, en adoptant les idées de M. Maclay; mais je
n oublierai pas de dire que le tableau de la distribution
géographique des cyprins qu’il a dressé*, est d’un haut
intérêt. Il montre, que sur plus de deux cents espèces
connues aujourd’hui, plus de la moitié appartiennent aux
eaux douces de l'Inde} car il en signale cent trente-neuf.
L’Europe en nourrit le plus après l’Inde, puisqu’on y
compte quarante à cinquante espèces.
Les essais de classification que je viens d’analyser.,
prouvent que tous les auteurs ont senti Iâj grauder famille
des cyprinoïdes} mais il est évident que les caractères
secondaires, donnés comme* devant servir à établir des
sous % familles, ne précisent pas assez- ces groupes, v*
T .a nature des rayons durs e t poignans de la dorsale
ou de l’anale de quelques eyprinoïdes ne m’empêche pas
de regarder^ees poissons comme des malacoptérygiens,
ainsi que l’ont fait Àrtedi et Cuvier} car ces épines sont
de même nature que celles des siltiroïdes : mais dans nos
cyprins il n y en a plus qu’aux nageoires dorsale et anale
comme dans les carpes, ou à la dorsale seulement, comme
dans les barbeaux : tous les autres eyprinoïdes manquent
dé ces rayons durs. Quant aux caractères de la famille:,*>il
faut les trouver dans leur bouche peu fendue , taon'pjro*
tractile, dont les mâchoires Sont faibles, même quand
elles sont pourvues de dents. Les intermaxillaites font le
bord supérieur de la bouche, les pharyngiens- inférieurs
sont armés de dents variables Selon les genres : elles portent
contre une plaque cartilagineuse adhérente à une apophyse
du basilaire. Le canal alimentaire, toujours assez étroit^
alongé, et replié plusieurs fois_Bur lui -même, reçoit entre
ces circonvolutions les lobules d’un foie, assez gros, dont
le lobe principal est-souvent tcès-vc^umineux : | i ù ’y u
pas d’appendices ceecides. A ces, caractères, ajoutez que
la vessie aérienne grande» .a.parois fibreuses, divisée
le plus souYonfc.en deux 1 quelquefois même en trois sacs
distincts}, la.sseeonde poehie uominunique a vf^le haut de
l’oesophage par un çordon assez long., .qui remonte sur la
face supérieure. de l’estomac, La rate est grosse et cachée
sur ce alongés, et. renflés autour
des parties arrondies?.des poches, .dans lesquelles la vessie
aérienne,(est,.divisée. Le crâne des eyprinoïdes est lisse,
généralement bombé^let n’a qu’une seule. crête interpariétale
vraimentsaUlante}çare’est à peine si l’on doit;donner
le nom de crêtes &ux deux apophyses élevées sur les oqeir
pi taux supérieurs. Cette crête tinterpariétale est, courbée
en arrière» sans faire de saillie surfa convexité de la, ceinture
formée!par les-.mastoïdiens.,et les pariétaux, derrière
lesquels est articulé l’interpariétal. Elle Râpasse un peu la
région occipitale,} mais le crâne: n’est pas ici divisé eu Cosses
plus ou m oins, profondes » com m e alieu dans les acarn
tlioptérygiens, les lab rendes,. exceptés, qui marchent», sous
ce rapport, vers les malaçQp térygieus. Cette cfê te ne touche
pas à la grande et.large- apophyse>;de Ja première vertèbre,,
dont le porps, assez intimement uni à celui de la seconde
et; de la troisième, ; rappelle ceque uous ^vous observé dans
la vertèbre des siluroïdes r üt quLesfesustout très^aualogue
à celle des silures manquantdehQuclier ,ou de chevron
produits par les interépiueux des rayons de la dqrsal&hLes
carpes lient jÈyjjÉ naiu%lkprept>; par leurs épines dcirsale
e% ansîesùsbo.rd dent^é, en arrière» les eyprinoïdes aux
siluroïdeSi ;;