CHAPITRE IY .
jD é f ScUizothoYax, Hcckel.
Les poissons que M. de Ilugel a rapportés de s on,.courageux
et célèbre voyagé à Kashmirj présentent une particularité
remarquable,’ qùî^nà p'3S échappé à la -sâgacité
die M. Hécke}; ce savant l’â^lait connaître dans un ouvrage
consacré à la description dp" ces espèces ,/cçst une des
plus intéressantes publications faites sur les poissons. Les
dâractères, soit du genre^spH dès^ espè^gs qui y/ont décotes,
sont rapportés aypc tant de clarté et de détails, c[ue
je me contente de présenter ici upé°simple analysé de
cê traYail; ne pouvant en donner une traduction littfepaie,
parce que je n’en ai aucunè'sbus le/yèux. Nôus^âynns malheureusement
perdu le^trayail' des poiSSons -collectes* a
Kashmir par notre infortuné* ’compatriote Y. Jacquenïçnt,
et nous navçns retrouvé dans’ etucune, aut^ë^cd]|ectîon
vènuQ de l’Inde' une^seulé e s ^ ^ S e ^ ^ rb u p e remarquable.
liés -schizothorax sont aés cyprinoïdes assez/embla'JSÎes
aux barbeaux, par leur museau âvançe, kkôpdi ^pôurvu
de qdatre barbillons; par leur dorsale à rayo^i osseux et
dentelé. Leurs dents pharyngiennes’ sont aussi’ celles des
||lg|&£ggj| car elles scrnt disposées sur^tpq^ ..rangs : I fn
composé .de. deux,.le second de trpis^^t^le dernier ^dë
cinq; ces dents sont pointues., Mais ces, poissons diffèrent
par un corps plus arrondi de l’avant, plus Comprimé-de
l’arrière, surtout vers le tronçon de la queue; par les
éfc&illes beaucoup* plus petites1,' assëz Semblables à celles
de nos truites, et par, un caractère essentiel, qui a déterminé,
avec raison leuij séparation.
. .C e carac ter e, consiste' dans: un repli, ,de la peau de
l’abdomen, un peulfen avant -de Tanus ,-ipais en arrière'
des yentrales,; formant, avec celui du côté' bpposé, une
rainurç longitudinale, qui, çaçhe - l’ouverture du cloaque,
et qui ep\^^é„. les. Faiiale ; lçs lèvres
g g r a B i sorte ,de j,yulye longitudinale { sont garnies de-
caillèk plus grandes que celles du corps.
/ etg exprime par la dénomination
de s'cHizçthorax (<t%*|û3,. fendre)/ On ne 'connaît
ei^Gt^ë que lés' dix espèces" d^cfites1plans l’ouvrage dont
nous extrayons les citations suivantes.
M. Héckel a formulé de la manière suivante la diagnose
de pe'genre :/'
Cyprinoïdes, a quatre barbillons).un maxillaire, Vautre
labial; à dorsale et anale cgurtegj la première ayant le
troisième rayon osseux et dentelé en arrière; les écailles
petites y un repli cutané sous l’arrière de l’abdomen i
cùuî>efi d’e'cailles plus grandes que celles du tronc
caphant l ’anus et la plus grande partie de la base de
l’anale, représentant en quelque sorte une gaine fendue.
Les différences dans la forme et la nature des tégurpens
de la bouche ou d e là lèvre,’ont donné lieu,a.trois subdivisions
dans ce genre.
A. SCHIZOTHORAX A LÈVRés^ TRANCHANTES, ^ ’INFÉRIEURE
/'COUVERTE D’UN CARTILAGE' MINCE, MEMBRANEUX ET POLI-
; ' LA MACHOIRE INFÉRIEURE HORIZONTALE.
.»pCette première division comprend deux espèces, dont
le bord ç|e$ lèyrps est aminci en une lame , coupante •
' 16. . «g