fait aussi à Canton. J’ai également vu deux autres pein*
ture*de cette même espèce dans la bibliothèque de sir
Joseph Banks Mj et elles ressemblent toutes deux, sous ce
rapport, comme sous celui des autres formes, a celles que
j’ai citées plus haut, et cependant pes quatre dessins ne
sont pas des copies l’uiwde l’hutie. Les quatre figures
représentent de longs barbillons à l’angle de la bouche
la dorsale est brune, Jt reflets rougeâtres: les,nageoires
inférieures sont pâles.
A en juger d’après le dessin, ces poissons atteignent a
dix pouces. ,
La seconde espèce est
L« "Carpe' rougetbrun’ ’
* (C jp r in u s ru b r o -ju s c u s , Lacép.1),,,
corps ovale j_assïz semblable aux précédons, mais que 1#
peintre chinois représente avec quatre barbillons, et dont
le corps verdâtre plus ou moins foncé, avec des nuances
rougeâtres, a une couleur générale différente de celle de
la carpe ; et ces différencés deviennent plus .setisibles par
les nuances des nageoires, qui sîfïit *tds~êès plus ou moins
vives sur' les bords \ la caudale est aussi plus fourcftiie.
J’ai vu cette variété représentée par d’autres peintures
chinoMèi dâns la bibliothèque d e Banks.
Il y a-doné lieu dé croire que ce poisson■ existe aùssi
comme une espèce distincte dans les eaux dotices de la
Chine.
Les dessins représentent dés individus de même taille
que les précédents.
Le pYPRim VElpnVIO LET.
Jt 1 {Gjprinm viridUiiïoklceus, Lacép.)
Il ne me parait pa&ausstjnsté de séparer de cette espèce ,
comme la de Lâ,çpp,èdtç, la çarpe qu’ira désignée1
sous le nom de cyprin fprt-mo\et(^jprinusviridi-violaceus):
Le dessinateur n’a parqué que deux barbillons au milieu
de la lèvr?ë, et"® négligé ceux de la commissure. Mais ici
il y a incorrection de l’artiste, les teintes vertes du cèrpsjî
violacéesou rougeâtres des nageoires, sont ëellèà de fespèce
ci-d8!îSU$ : si le poisson paraît plus aloftgé^ C’estéyidemmént
le résultat^ la position que le pénétre lui a donnée. ‘
On poulralbhroire, que ,pîps‘ carnassiprù
que les autres., capelle|emble pp^ujvréde.svpetits cyprins.
Je trgpve encore des représentations de ces espèces sur
d*es dessins chinois faits sur papier de riz, et que S:.A. la
prineésse Marie dOrLéans avait!eu l ’extrême bonté d© mè
donner , voulant aussïétre utile à k publication de l’Histoire
des poissons. i.; ■
La Carpe de K oleàr.
{ Cjrprinus Koïlarii, Heckel.)
. Ydici une ^ sp ^ Ç d e carpe que nous avons observée
depuis plus d e jin g t ans dans' le 'lac de Saint-Gratien,
petit village de la vallée de Moqtmorenqy*, Ce poisson y
est, tout aussi abondant que la carpe commune, et les
pêcheurs l’en distinguent tirés-bien, en lui donnants le
nom de carreau, parce que son corps y comparé à celui