Aucun de ceux-là n’a de barbillons; il m.e paraît qu’ils
doivent rentrer dans nos Ables ou Leuciscus. *■
NEUVIÈME DIVISION.
LES CARRA.
Enfin’ dans ce dernier groupe sont aussidesespéeès
à. corps alongé, peu ou point compriméy è tsan sta é h e s
ou bandelettes colorées remarquables.
Comment ceîcaractère peut-ildistingüerceS ëspèéés’des
précédentes^ parmi elleS'nri:en cômpte àvec: dés barbillons
l mais laf'plupart en sont déjmttïWës. ?<
Cette analyse justifie bien" ce que fai .dit de la méthode
de M. Buchanan.
M. J. M’eMland* s’élu pf^üè^uRënàê**Ifoffâtoiffié1 dbé
sons| les oBàëïVatiôtis feGüèillie^sür la îdngufettf du Canal
intestinal et> sur Ids diffé^ènëë^qu’il pf^etttep!âôftt irUp’flr^
tères zooMghÿiës*extérieurs,^ce qu’il aurait dû'faifèï'Wilt?
d^âillems l’arialyse de son *CïàVàil.^H
; Nous avons dit?querB3> J-M^eLelfetTEÎd à?
entrbis gràn des families.* La première^ cëfle^s^ip®
caraetéfiséT Mâchoire inférieure composée defîknw limbes
courts, aûaéhésiyensemble sur le devant} ôù^iPymiViMË
déprèSsionâuliew d’uneasy mphysepcWmlheniefies^Ÿi^s
mottes et charnues'}quatre barbillons> dorsêdètnnstfèÿ&fts
épineuçc., £ i
1 Ce gënte,d ainsi ^détermlnéÇ r€St^bienProliÉp seulêfiiênt
l’auteur n’aurait pas; dû lui donner lèênom d e CirrhEnus,
que M-. Cuvier a appliqué1, comme je l’ai'mohtréÿ à des
poissons tout différens.rAussi j’ai dû changer le nom, et,
âï l’exception du cypr. dero} inscrire toutes eés especes
parmi les rohita; une;sseule me laissa quelque doute :
c’est le cypr. nancar de Buchanan ( Vid. supra, pag. 5*ij.
Le seeond genre *est celui des Labeo. L’auteur le donne
comme semblable, par la conformation et le fa ciès, aux
cirrhines ; mais il n’y a point de barbillons, ou, quand il
y en a,, ils sont très^petitS. Cetté diagnose;* ainsi quelles
espèces grOupe'es sous ce nom, neâéorrespondent pas. aux
labéons 'de M. Cuvier. Ainsi son cypr. curchius,,pris de
M. Buchanan, me paraît un Rohita; mais c’est douteux; son
cypr. cursis en est un Sans aucun doute; le cypr. ciirsa,
qu’il: donne comme variété du cypr. cursis, est d’un autre
genre, et son cypr. dyocheilus estune'espéced’um groupe
tout différent , appârténant peut-être-aux Léuciscus. U
Le gènre Barbus dans ce travail a été bien fait; læ-seule;
espèce^ cypr; chagunio, que M. M’clelland croit une
variétjéi de son cypr. spilopholus, me paraits être un véritable'
Rohita.
iJe n’ai vu aucun des!Orernüs, de' ces barbeaux de
montagnes, qui** pai* leur aspé et particulier, forment:peïit-
être*, à côté des schizo.thorax, un groupe distinct. Leur
caractère est ainsi exprime# Têtm charnue, bouche PéM^
cale, mâchoire inférieure plus courte que la supérieure,
museau musculaire et avancé, avec quatre barbillons,
dorsale précédée d’un rayon épineux et dentelé, les
écailles petites.
En le comparant à la diagnose des barbeaux, on juge
que la seule différente* entre les deux ‘ est fondée* sur là
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