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néC^lsaire dansice rapprochement, que quelques auteurs
ont cru retrouver-dans notre tanche, le tytifaôv d’Aristote1 *,
poisson compté parmj les,fluviatiles qui vivent en troupes
et qui se tiennent le long-dès rivages tranquilles. Gaza a
traduit le nom grec dè êè poisson indéterminable par
cette fseule parole", fu llo i ■
• Gomme Dalechamps a rendu le m d t:dé yvutyivç-, qui
sigmfie càrdeùr dans la langue ordinaire," par^/«Z/o, on a
crMbssible alors dé'rapprocher le ÿuAadv, ou le fu llo de
GaZS du yvctipivs ou du fu llo ,de Daîèchamps, et, d ’établir
ainsi une identité-entre, deux mêmes noms,1 appliqués à
des êtres tout-à-fâit diffiéréns. Dorion in lib. de piscibus,
et Epcenetus in Opsartftico, sont <atés^pér 'Athénée?3 à
l’occasion â&" yv&(pêvç}, poisson qui-, par l’humeur abondante1,
' rendue après sa - eüissén, perd ses- couleurs.
Or , ëoinme ükns les“pa§sa|$ës conservés' par Athénée il
s’agit décroissons de mer,fSOn né peut les appliquer a un
poisson; fjujviatile qui, d’ailleurs, n’est pas le ,,$§ul se :
couvrir de mucosités par la cuisson , quoique la tancheRf
fasse Iplus encore que la carpe.
Ces faux rapports ont déjà été signalés d’abord par
Willugbhy, et ensuite par Schneider, dans l’ouvragé1'îju’il
a publié sur la synonymie d’Artedi en i y 8g ; mais le premier
dé cès deux critiques a fait une "confusion, en disant
que l e , d ’Âri^p^^t un poisson de mer, car il le
compte bien parmi les fluviatiles.
Il n’y a pas les mêmes doutes sur le passage d’Ausone3,
à cause de l’épithète^ qu’il lui d o n n e n t parce qu’il nous
1. Arist., D e anim., üv. VI, chap. XIV, p. 871. — 2. Deipn., ïïy. VH, chap.
XIII, p. - 8. A » ., M a s ., y. ïiS î' :‘v