5 6 2 APPENDICE AU SEIZIÈME VOLUME.
Quelques étangs desenvirons de Calcutta en contiennent
une grande quantité. Après une première pluie qui tomba
à la fin de Juin sur une surface qui avait été. desséchée et
brûlée pendant plusieurs mois, M. M’clelland fut surpris
du grand nombre de personnes pêchant dans les fossés de
l’esplanade, qui paraissait d’abord être tout-à-fait sans
«communication avec l’étang d’où pouvait venir ce poisson
mais après des recherche^, il trouva que ce poisson montait
pal la tranchée d’un -.réservoir peu éloigné, e t qu’il devait!
surmonter, pour arriver de fce réservoir, une chute de^
plusieurs pieds.
L e Cyprin brachial.
{Opsarius brachiaUs, J. M., p. 297, pl. 4 8 > fig- 6-) ,
Tête courte; les pectorales reculées en arrière à cause de la largeur
des os de l’épaule; les côtes marquées de deux rangs de taches
transversales.
D. 9 , A. 18, C. 19, P. 14, V. 9.
M. M’clelland d it qu’il est probable que cette espèce n’est
qu’une variété dn son Opsarius maculatus, ou, ce qui
est le même, du cyprinus tilèo de M. Buchanan.
L e C yprin balisandre.
{Opsarius acanthopterus, J M., p. 422, et p. 298, tab. 48, fig. 7.)
Les côtés marqués de barres vertes, transversales; la dp.rsale
opposée à la ventrale et contenant neuf rayons trraficartSTan
de l'autre: lé premi^pÉécédé par un rayon court et isolé-y
D. 9...
La bouche est grande; le dos vert jaunâtre, avec du rougeâtre
.''CYPRINS**' . 5 6 3
sua’ le reste du .corps ; les côtés croisés de plusieurs bandes vertes ;
le premier rayon de la dorsale est court et épineux.
Le canal alimentaire est replié et qoqlourné en cercles dans la
jj£àyité de l’abdomen ; les toniques de l’estomac et de l’intestin sont
minces.
M. M’clelland ciyant perdu le poisson, nommé dans
l’Assam balisandra, n’a pu revoir sa première description,,
et il a quelque doute sur cette espèce. Dans pin SynopâgÉ
ili l’avait d’aborfl^nommé Qpmrius làtipinnatus. Il m P
semblefqueda nature du rayon de la dorsale aurait dû
fakfe ranger ce poisson dans son genre Sjystomus. Il en fait
un opsarius, parce que les Indiens disent l?èl|)Ùce carnas-
siere'jÆe qui ne s^ccoraërait guère avec la longueur du
canal intestinal.
FIN DU TOME SEIZIÈME.