Viennent donc maintenant les carpes sans barbillolfe
aux mâchoires : celles de nos climats ont le corps plus
haut que l’espèce vulgaire \ mais parmi les poissons étrangers
on retrouve les formesMorigéès ete gracieuses' de la
carpe commune. ,
Les eaux .douces de la France: nourrissent peu de ces
cyprins j je_ne les vois pas mentionnés dans lest Faunes de
gl’Italieou de;IEspagne; îls sont communs en Allemagnè et
■ vers l’est dâ» l’Europe y. ces espèces montent un peu plus
haut vers lé Nord que notre carpe; puisqu’en Suède l’une
d’elles a un nom vulgaire.
L a C arp e' çarassin.
xïf^CtypFimis 'cetrt^simj Bl.) ; ■ •
Lâpremière de ces espèces a ln cotps plü’s^êëtirtj plus
haut et plus trapu/qu’aucune autreÿ e’iS#éelle que j’ai
vue très-communément sur les marchés de-Berlin, où éîïe
porte, comme par tout le reste de l’Allemagne%' le^âom
de Karausche.
LeLcMps ëéé presque orbiëuléji'ré; la hauteur'fait la mop’ dé
la longueur. Le profil du dqs! monte par unè?Gt^rKertrëM^%^;
le ventre rést moins courbe, *de\sorte qu’une ligne tirée "d'eCangle
de lulbouche au milieu de la caudale^.partage ce poisson-pairies
, deus tiers et non par la moitié de la hautejur. La tête f|^yÿ®mprise
, qpâtrej^ §t deux tiers dans la longueur totale."JL’oeil est -proportionnellement
un peu plus grand que celui jde la gibèle. Ses -osse,-
lets sous-orbitaires iloht petits et au nombre de, six,. Il y a,.aussi un
surorbitaire, mais très-petit ét comme perdu dans le bord membraneux
de l’orbite. L’opercule est grenu plutôt que' striéfHa
est peu fendué,' sans barbillons^ où, s’il y en a un à l’angle dèrlà
mâchoire, ;il‘ est tellement petit que souvènt il échappe et' selpérd
en distendant la peau.