les rivières du Bengale et du Behar, surtout dans> le nord
de. ces contrées. Il atteint ordinairement à deux pieds de
long, sa chair est savoureuse et ne contient pas beaucoup
d’arêtes, quoique cependant il ne soit pas très-estime.
La ClRRHINE- A ; TÈTE j G O iÎR T E .: :
( Cirrhinà breviceps, noB. ) '5
J’ai décrit et dessiné à Léÿdé uneP cirrhinW’ que
MM. Ruhl et Van Hasselt y ont envoyée sous le nom
de labeobarbus breviceps.
La hauteur fait le quart de la longueur ^totale, qui contient sept
fois la tête. L’oeil est assez grgnd; 3 - mesure lé“ tiers de la longueur
de la tête. Les deux barbillons maxillaires sont à l’extrémité d’un
museau court; la bouche est peu fendue ; la dorsale'’ est haute de
l’avant, et son. bord coupé en faux; l’anale a lès,premiers rayons
plus longs; le lobe supérieur de la caudale se prolonge au^si? en
pointe; la pectorale‘est petite, mais la ventralë est.large. "
. D, 13.^ A. V; p. 19 ; P. 13^V. 9.
—a Les écailles, sont, assez^grandes, et fermes ; j’en- compte jjqucçran te
rangées ;au moins dans la, lqpgqeur dur-côt^yjy en a .une fougue
dans l’aisselle de la ventrale. La-couleur est verdâtre sur le dos et
argentée sur le ventre. .
L’individu desséché que j’ai décrit; est long de ?sept
pouces, et trois lignes : il vient de la rivière de Bantam.
La ClRRHINE MRI GALA.
( Cirrhinà mrigala, Cjrp. mrigala, J. M,)’
Je trouve dans les Indian cyprinidoe de M. M’delland
une cirrhine; représentée pl. 38, fig. i ; ’sdus le nom de
cyprinus mrigala, et qu’il place dans-le-genre des Gobio,
ën ' reprochant à M. Cuvier d’avoir classé de cyprinus
rnrigàla de Büéhanan parmi* ses cirrhines. La vérité est,
quêhM. Cuvier aurait grandement raison, sM eût fait une
ëlrrhine du pbïiWn Éé;M. John M’elelland; car elle a les
Caractères du- genre;;* et nullement-ceux des goujons. Ce.
qui me paraît moins Certain, cest que le poisson de
M.'M’clelland soit le même que celui de M. Buchanan.
BânsJ ttaéf ‘des Indian cyprinidoe, je trouve que
la bôuche'ést’mbyenne, que les mâchoires* sont égales; il y a dèux
BarbillÛHs maxillaires1 à l’extrémité du museau, qui est assez gros.
La plus grande‘hauteur dix corps est comprise quatre fois et demie
-dans la longueur;totale; la-tête.est contenue près de six fois dans
cette même longueur. La dorsale, basse, surtout en arrière, a une
,S ;étenduea égale à la hauteur du tronc. Les ventrales sont petites;
l’anale est courte^“ la caudale> est fourchue.
*' D. 16; A. d 19'; P. 17; V. 9. '
"On compte quarante-quatre rangées d’écailles lè long de la ligne
latérale. La couleur est brillante : c’est un vert foncé sur lé dos,’
mêle xîè Brun; et un beâh jaune doré à reflets irisés sur les flancs.
• Le fcàftàl iùtéstinal est huit fois plus long que le corps; l’estomac
' -éSt aésèz bien séparé par ses valvules du reste du tube digestif. Le foie
- ‘ est comsidérable,Lormé de deux lobes alongés de couleur rouge fon-
Vjj^oée.' La vessie aérienne est grande et consiste en un lobe antérieur
cylindrique, et en un postérieur plus petit et en forme de ballon.
Le mrigala est estimé, surtout pendant la saison des
pluies, au Bengale. Sa grandeur ordinaire est de dix-huit
pouces à deux pieds : il abonde dans les eaux douces.
Sa nourriture consiste en vermisseaux, comme en matière
végétale. Le nom de mrigala est tiré des auteurs sanscrits :
les pêcheurs de l’Assam et du Bengale le nomment mirga-
mêerica.
16.