248 ;11vRE XYIII. CYPRINOÏDES.
g . , ~ J A K
apprend aussi que de.'son temps; ;çomgne du notre, la
tanche n’était pas un pojsspn très^estiimé|j :
, t Quïs riorit et virides vulgi solatia Tijscas
’ 'NûtÎï .....
Cest là le seul passage des anciens qui nous .apprenne
que la tanche était connue d’eux. Rondelet1, Salviaàia,
. Ge^ner % ont donné des figures deï la- tanche ; mais celle
de fce 'dernier :est 'préférable^ ép e lle dès deux>| autres
auteurs, j%t elle a: iété< jCepiéeVjet ^reproduite par I R o -
vandefj ;et notre. cyprin ainsi bien reconnu par WiUug-
h h y , qui a copié la;?figure deiSal^ian^ét.a ygprôdjuit une
scopie d^jenUe de Haldnir. Mais toutes ces figures sont
fautives j parce que le peintre a. oublié les;-, barbillons.
Ils n ont pas échapp% à la vérité, à Salviani, quide^-M
signalés g dans son texte; mais ces organes ne^sontjpas
mentionnés dans la phrase diagnostique d’Artedi.
La tahche a ’le corps légèrement comprimé et trapu ; l’épais'seur
: est moitié de la hauteur; la convexité la plus grande de là ccMSsé
du dos est vers le milieu de la longueur «t au-devant déilàidôrsale.
iCette courbe descend graduellement jusqu’au museau.;:Lâ:>qùeue
est .plus comprimée que le tronc; elle est .haute, peu âlongée : .sa
.^auteur est moitié de celle du corps.
. La ligne du profil du crâne .est peu convexe ; la bouche est au
bout du museau, très-peu fenduej les deux mâçhoires ^ont égales
et peu protractiles ; les lètres sont charnues. Les bords dut maxillaire
et du spus-orbitaire^sdnt simples; un'coütL etPpétit barbillon
labial eséà'i’angle de la bouche.
La longueur de la tête!est quatre fois et!demie dans la longueur
totale, en y comprenant la caudale, et une fois et un cinquième
1. L. citr— 2. De aquat., — 3. Gesaer,p; 984. — 4. Aldrav.,!f^l® •
dans la hauteur du tronc. Le pyépoerpule est arrondi; l ’opercule,
sans ciselures, ,est, .couvert par une peau épaisse qui se.confond
avec le bord membraneux de la fente de l’ouïe. Aucune partie de la
tête n’a d’écailles, de dentelures ou d’épines.
Il y a quatre lignes principales de pores, unerlongitudinale de
chaque côté et au droit dé l’oeil, une seconde va du.bout du museau
spnsj le/bord > dei|’orbiteÿtpke. troisième monte sur le haut de la
tempe; et une quatrième, veriant.de la symphyse, se perd sur le
limbe du p^éppercule.
ÉHmml est petit; son diamètre ,j s t près de sept fois dans la longueur
de la tête. La narine est plus près, de l’oeil que du bout du
^ P ^ u ; 'le s deux ouvertures soqtflàppfd'chées; un petit tentacule
s’élève entré elles : la' postérieure est plus grande. ‘La fente de rouie
s’étend depuis le haut de l’opercule, en Isdàfourbant en arc jusqu’à
la ltgnp pïoyenne, au droit du préopérçmf, ou la ihémbrane 'Sfinit
à la gorge.
. . ; Trqis rayons b.rahchiostèges larges soutiennent la membrane,
. dépasse ainsi que,.l’pperGule, pour, fermer la fente. ^’Ossature
de l’épaule forme un arclj,sse,.et sans^stries ni dentelures. La pectorale
est au quart antérieur du corps, la véntrale au milieu; elles sont
arrobdies. La caudale est carrée et ses lobes:sont arrondis; la dorsale]
et l’anale peu alongées."
B. 3* D. 12; A.. 11; .C. 19; P. 18; V. 9.
La ligne latérale, presque droite^ est. un peu arquée vers lé-bas,
à son drigine , pour se mettre au milieu de la hauteur. Lés écailles
spot petites et adhérentes;.chacune, prise isolément, est un rectangle
oblong,.dont la longueur est triple de la hauteur; les stries
d’accroissement sont en ovale alongé, et il y a des stries, rayonnantes
assez nombreuses. Mais cette structure ne se voit qu’à un
grossissement microscopique; car à la loupe simple elles paraissent
à peine stiiéps.1
J’en compte au moins cent vingt rangées dans, une ligne longitudinale,
et soixante*dans une verticale du milieu du corps. Mais
ces nombres doivent .varier beaucoup; car M. de Jurine ne donne
que qqatre-yin,gt-seize écaillés dans la longueur, totale.
1 6 . . * " ’■ *. . 3 a