5 8 livre Ik’v h i . afpRiïisoaDES.
dame Julitna Bârnes; imprimé à Westminster en i 4§6 j
la carpe y est* mentionnée 5 et dans le livre’ des ^dépenses
privées-de Henri VIII en is>3a, îl y est Lait mention? des
carpes du trj^m
Palias dit, dans sa Zbographiemsste, quelles sont apportées
de - Prusse à Pétersbourg dans des .bateanjÈï;arranges
convenablement, et qu’on- n’a commencé à-les. voir dans
cette ville que depuis 1739. Il mous apprend que les
Galmouques font une mauvaise colle de poisson aveeda
vessie natatoire de la carpe; mais que^à peau, sécaillée Ég|
convenablement; préparée avec du fabacidtei èt le. tannin
tiré des racines du statice eoriaria^-sert-à faire efee sortes
de vestesi élégantes, nommées vê temen t dèacarpes^lsasan-
sarssyn), qui résistent bien à l’humidité: Elles entrent: dans
-là mer I où elles g acquièrent soixante livresde; poids. Elle
vit très-bien dans les eaux saumâtEfis et estuudespeissoes
les plus abondans de la Caspienne: Les peuples e n d e tte n t
les ovaires, qu’ilswègardentt eommeimaisakïs et/nuisibles
à l’économie, quoique les canards et lés oies domestiques
mangent ces -oeufs sans? en éprouver, aucune incommodité,
Je trouve une parLite*# eprésentabon de la carpe dans
un dessin japmais intitulé ^ o ï / i e t ce nom , ainsirque le
dessin, -mû» confirment d e r rapprochement que jvedfais de
notre poisson avec la figure qüi existe aussi dans l’impriinié
japonais; cité déjà tant de fois. L’auteur a-oublié cependant
le ;barbillon supérieur. 11 y est appelé gm/ ou li-iu-rang,
c’est-à-dire roi dés poissons. Il dit qu’à Page/d’un an elles
ont un pied d e fcn g y à deux ans deux pieds t à- trois ans
et au-delà, trois pieds e t rarement plus; quelles pondent
plus dé soixante-dix mille oeufs ; qu’elles nagent» très-bien ,
et peuvent remonter des cataractes.
C R A P : t.;, C A R P R S . 39
■1 èarpe par LepecJbili tome 1 -,
pl. X X I fî : elle est.de la .Caspienne.,et il di tru e lle atteint
^.quatre; pieds.
,, ( J.ë4y#is<aussi-par un exemplaire tenv©ÿïé*de Cayenne par
M-.;Loeère, que notre carpe peut, vivre, .dans-leg» seaux dottees
de ce paystjfeetequ’elle yud|gpe»t. assez grande, Je ne pense,
pas cependant qu’selle se soit* multipliée dans les^estmi
douces d è nos .«olonies^et,.jet jjüêrai remarquer que l’on
va voir dans la suit© de nesldescrip tiens ,?que ce que l’on
iudique^conam©'; des «carpes d e lis ie z de^Emnce rou de
CM»i§fsont desïüespfeceé fautes différentes:. j
gg gp carpe»fraie en Mai et en Juipupsi le temps est chaud,
elle ec?mmén|^ en Avril. EU^ehefsit les lieux où ilecroît
b eau co up, sd’hetb es. Elles se tiennent près-4« lasniffaggf et
les mâles, rau moment dedan©OFs leur laitap.ee , battent l’eau
de leur queue>av©fê< fer©©; et font/unbtwt très-remarquable
par lemouvealent qùdssf^donnenfe;]
tSs^Pnèigrossefc-arp e pond une-quantité considérable boeufs:
Bloch ne l’éValue pas.à moins de. six.cent mille» Aussi »dans
certains endroits la quaiÿpfcé dep©titsSrGarp©Siest si eOnsi-
dféttcble que cet-alevin nuit,.à4&ur développement. Daus
les étangs bien aménagés^ et qui,' pour,que .les..carpes. y
croissent epy prennent un bon^gofit, doivent et rentra versés
par mme^au,courante, on en retire toujours l’al?fvi|i, -et: on
ne met que la quantité, convenable , bepes : petites carpes
que l’on va prendre dans les-,alp^mLèrqSî,^
La carpe saute, comme Je,,saumon, pour remonter et
franchmles obstacles qui'la retiennent;. ©Ile fait des..bonds
qui ont plus de quatre pieds au-dessus,,4e l’eau;tçpst, un
poisson difficile-à prendre à; ganse d£,c&tje habitude et de
é#té amtr© ; elle enfonce sa tète dans la .vase quand elle