poissons rouges .se rendent ;à ce puits, ,e,t s’y tiennent pendant
;tout rhiver.: ;
A Pékin, les particuliers les EgtnservenB^nttes mettant
dans les pujts^ où ils, s’habituent très-bien .à- vivrez quoique
l’eap. contenant beaucoup-ide sebsoit saumâtre. Il-faut
seulement que le puits «oit assez large, et que l’on habitue
gvaduellement le poisson à nette isortstd^eau par des-mén
langes préalables et faits, d’abord, en trèsepeîité-rquantité.
; iîÿous m’avons guère en Europe qu’une seule variété idu
kw-ryu, n bellequijest la plus çommuneHéfequi résiste le
mieux,-parce quelle appartient au type principal dé|Ife^-
pècet'î.-
- Onjdoit lespremières-aotions sur ces.plûssQns à Kem-
pfer et aux jésuites'-missibnnairesvlDuhalde et Lecomte.
Quant à l’époque de leiar première apparition en Europe,'
elle; est incertaine : quelques auteurs la font »remonter aux
années 161 îs.ou; 16g d’autres^ ont pensé,- ainsi" que
Mfi¥arell a soin de le rapporter, que ’leSiPortugaite/- après-
avoir découvert la route de l’Inde par le Gap de.. Bonnet
Espérance^ ont d’abord-naturalisé les dorades:*au Gapymù
elles' sont encore aujourd’hui ^très-rèommunesill et ^d’où
elles seraient venues ensuite àr Lisbonne.-; %
Selon Baster, on les aurait portées à-Sainte-HéLène. Elles
ont été aussi, naturalisées à4’I^Tde-Franen, -oikélles abondé
ntÿpt sont ^ f i e s sur la table; comme ûti mets délicat.
Mais il paraît bien que , ce n’est pasTàvantjdeî commencement
dû dix-huitième siècle^ye-rs-i^bo; que ces cyprins
se sont multipliés en Europev Baster nous apprend que
les premiers apportés en Angleterre, sônt venus aveG Philippe
Worth, êt? qu’après -qu’l is- y eurent frayé,ton les
répandit >sur le reste de l’Europe. Le comte de Bentink
C H A P J fK ' C l R P E S . 81
et Clifford , que Linné -a rendu- à jamais célèbre, furent
les premiers Hollandais qui en nourrirent dans leurs
viviers; et :à l’époque où écrivait Baster, 17 6S , ils n’y
.avaient pas encore frayé.;u
On dit que les premières dorades^, venues* en France ,
arrivèrent- au port de Lorient dans le jardin de la compagnie
des Indes;, dont les directeurs en. firent des présens
à. madame de Pompadouhvl -
La plus ancienne figure* qui em a .été.,faite,* doit- être
celle dfePëîiyer, mort en ,17-18,‘et dont 1ergazophylacium
î|yélté pnbhéiMïependant beaucoup plus tard.- Linné, en
donna une première figure -en î^o^dans les-, actes de
Stockholm, daprès>;de§; individus ©4>+sêirvés chezi dèsîgrands
seigneurs; de Danemarck; et, en ..174b, dans^son JFauna
s i ie c iç à il. reproduit uqe figure, % la dorad<b,et il n’en
pa-ïlé<que dans, une note mise-à la suite de la description
d@,peij|^prif^iK alors l’^ p i ig ^ ’éftiit pas* fencore ; connue
en Suède«
..Quelques années-après, en 175n,, Pennant, dans ;'ses-
Qflanurb6, pl. 209, .publie. la figurehde plusi-euif .-variétés ,
que, se.mbla-bles, à celj.es
de Linné, elles, représentent de&Jndividus à anale, dor-
doubles, et à caudale trifurqué#«iG’esj&vçp qui* explique
Qpnamept-Liiihé, introduisant£espè^%da-n.â,d^-X.tmdb
llpfl du Systema naturoe, a? donné pour diagnose-là phrase
Ç pinna ani gemina, cauda timrisversa bijurca.
Plusieurs* années après; Baste»$en if65||^bnsacrA la
plaqche IX du tome*« II de-, sestfÔpuscula subseciya . à
représenter six .variétés d%|qes ^dpradesjjet^ comme il en
^piit il a fait connaître plusieurs
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