s’en nourrit le meme jour qu’on a pris du lait, on est ex*
posé à avoir l’éléphantiasis.
L e L abéon kurchi.
(Labeo curchius, nob.j Cyprinus curchius, H. B., p. 387,
n. 29, et 289.)
C’est avec plus d’hésitation que je place à la suite des
labéons le cyprinus curchius. Si je n’avais, pour me faire
une idée de ce poisson, que la diagnose de M. Buchanan,
je ne l’y rapporterais même pas; mais, comme M. John
M’clelland dit que les lèvres sont frangées, je crois, qu’én
revoyant avec soin cette espèce de M. Buchanan, on
trouvera qu’il existe à l’angle de la bouche dé tîès-courts
barbillons. C’est d’ailleurs ici une simple présomption.
.Voici ce qu’en disent, dMlleurs, lés deux auteurs que je
consulte. M. Buchanan lë place parmi ses cypririi veri,
espèce sans barbillons, ayant quinze rayons à la dorsale et sept à
l’anale ; les écailles très-petites.
B. S; D. 15; À. 1; C. 19; P. IB; V. S;
C’est un poisson de forme comprimée, oblongue,. presque, est fer
de lance; à ventre plus proéminent que le dos; la tête est ovale,
de grandeur moyenne; le museau est pointillé et avancé au-delà
de la bouche; les lèvres charnues., pendantes et à bord mou.
Le kurchi est un beàu poisson dés eaux douces du
Bengale, qui atteint à un pied ou un pied et demi de
long, mais qui est peu estimé, parce que sa chair est remplie
d’arêtes.
Dans les Indian cyprinidce on le distingue du cyprinus
gomus ,
, parce qu’il manque de barbillons et que les pectorales sont plus
courtes.
Sa longueur est trois fois plus grandefque sa hauteur; les écailles
sont au nombre de soixante-dix-huit, entre l’ouxe et la caudale,
sur trente de hauteur. Les nombres des rayons sont un peu
autrement comptés.
D. 16 Æfit; A. 7; C. 19; P. 15; V. 9.
Les lèvres sont continués autour de la bouche, doubles et
frangées.
Ce poisson abonde dans toutes les eaux des plaines de
l’Inde : les habitans dé l’Assam le nomment coiirie.
M.'J. M’cielland regarde comme une variété de cette
espèce lè cyprinus cursis de Buchanan, malgré que celui-ci
ait quatre barbillons.
L e L abéon malàcôstome.
( L a b e o m a l a c o s t o m u s , jnob.; G o b i m m a l a c o s t o m u s , J. M., p. 280.)
Est- ce un labéon que le gobio malacostomus de,
M. J. M’clelland", ou le cyprinus falcatus de M. Gray dans
les Illustrations du major-général Hardwick?
I C’est un poisson à museau, épais, charnu, percé d’un grand
. nombre de, pores muqueux ; le bord des lèvres est double et Frangé.
D. 12% A. 8; C. 19 ; P. 16; V. 9.
On a trouvé ce, poisson dans l’Assam supérieur, où il se
nomme nepura. La longueur varie de six à douze pouces.
Si l’auteür avait entendu que tous ses gobio auraient
deux barbillons, je ne serais pas en doute déplacer cette
espèce parmi nos labéons.