nageoires, indiquent un pouvoir assez grand dans la natation.
L’auteur ne savait rien des habitudes de ces poissons
au moment où il imprimait ces observations j mais pendant
l’impression il a reçu un individu de chaque espèce dans
une collection faite dans l’Assam supérieur par le capitaine
Hannay.
C yprin balitora.
( Cyprinus balitoray H. B., p. 394» n.° 83.)
Garra sans barbillons,
à pectorales arrondies; dès taches nuageuses, disposées sùr trois
rangs, une su^| le dos et une de1 chaque côté; dix rayons à la
dorsale et sept à l’anale.
B. 2; D. 10'j A. 1; Ci lé; P. 12? V. S.
Le corps est aminci ou effilé aux deux bouts. La tête est obtuse ,
courte, déprimée, poiptillée, de grandeur moyenne; le museau
avance au-delà de la bouche, qui est petite et fendue en travers;
;le? lèvres sont charnues; les yeux, reculés en arrière sur la tête,
sont petits et convexes; le profil du dos est courbe et saillant;
celui du ventre est rectiligne; la ligne latérale droite; les. écaillés
adhérentes et grandes, relativement à la taille du poisson ; elles
sont diaphanes et a peine visibles.
Le corps est transparent; mais les yeux, les Opercules, le péritoine,
l’épine dorsale, sont brillants de l’éclat de l’argent; les taches
dû corps sont formées par une réunion de points hoirs; la dorsale
et la caudale sont tachetées.
Le balitora reste à deux pouces environ de longueur :
il vient des rivières du nord-est du Bengale.
M. Buchanan ne lui compte que deux rayons branchio-
stèges; mais il y a lieu de croire qu’il aurait dû en trouver
trois, comme dans les autres cyprinoïdes. Je pense aussi
que ce petit poisson est voisin dé nos vérons.
■ .Ct’est, avec le cyprinus mcatioj la seconde espèce du
genre Psylorhynchus de M. M’clelland : il la nomme Psyl.
variegatus. iL’estomac est grand ; l’intestin petit, moitié
de la longueur du corps.
Ce poisson vient des torrens du pied des montagnes de
l’Assam. L’individu de ce pays, décrit dans les Indian cypri-
niâoe, ne diffère que très-:peu de .ceux de M. Buchanan.
M. Buchanan a réuni sous, le nom de Chela,- des cypri-
noïdçs qu’il dit ressembler au cyprinus cultratus de nos
qontréeÊj.dont M. Aga.ssiz a fait son genrejÈELBCU& Toutes
les'^spèces du grou^i-des Gheîa, dâpS^dée de M. Buchanan,
manquent de barbillons; il le dit positivement,
de.sorte que M. Agassiz change déjà l’acception du genre
Chela, quand il dit, à l’article de son Peiecus, que les chela
né .'comprendront plus que les espèces à barbillons. Dans
les'diagriosés de M. Buchanan les nombres de rayons des
ventrales vmept de deux à neuf. Ces variatïpùs laissent des
incertitudes très-grandes ^ou sûr l’exactitude de là numération
des rayons des ventrales, pu sur les rapports, naturels
et génériques de çeg. espèces. Un poisson, n’ayant que
deux rayons aux ventrales, ne sera pas du même groupe
s’il est un cyprinoïde, que Gelui qui a trois, quatre, cinq
ou neuf rayons à cette même nageoire., Une autre particularité
fort notable, et .qui doit devenir un caractère important,
consiste dans ces doubles lignes latérales; exemple
rare dans les poissons, et que je ne trouve nulle autre part
que dans les'Chirus de la famille des joues cuirassées. Ces
observations prouvent que toutes ces espèces doivent être
encore étudiées*