Cest un poisson
à nageoirès rouges et orangées, à l’exception du lobe supérieur de
la caudale ..et de la dorsale, à laquelle on compte dix rayons.
M. J. M’clelland ne donne pas d’autres détails sur ce
poisson, qui ^atteint à environ cinq pouces, et qui reste
dans les eaux de l’Assam inférieur.
C. DES BARBEAUX A RAYON DORSAI/NON DENTRLÉ.
Une troisième division, du genre B a r b u s comprend les
espèces dont le rayon de la dorsale osseux ét poignant,,
souvent très-long, n’a aucunes dentelures le long dé son
bord postérieur : toutes sont iétrangèces. On ^ f etiteiait
une depuis long-temps :-cest le bynni du Nil, M, Ruppell
a fait là^d^ription de plusieurs autres de M fleuve.'j
mais le plus grand nombre des espèces vient des Indes,
^oit Sur le continent,soit É p i les eaux douces de Jàyg.
D u Bynni o u Béni.
(Barbus Byn n i, uob.j Cyprinus Bynni, Eorsk.)
G!est à M. Forskal que l’on doit la première description
du bynni, sous le nom dè cyprinus bynni, qui a servi A
marquer le rang de cette espèce de cyprinoïdps^^ans la
treizième édition du S y s tem a n a tu roe .
Soünini, pi. 27, fig. 3^ donna en i ÿ une petite figure
dë ce poisson sous le nom de béni{, et ç^ savant crut déjà
reconnaître en ce b én i le lep id o tu s des anciens- M. Geoffroy
Saint-Hilaire eut de son. côté la même idée dans le; travail
qu’il a fait sur les animaux connus des anciens. C’était>en
effet, à en juger par un passage- d’Archestrate;,;conservé
et cité par A th én é eu n e carpe! remarquable par la beauté
de; ses; écaillés. Ce seul trait ne conduirait pas à une détermination
tant soit,peu positive ; car l’épithète conviendrait
tout aussi bien, et même mieux, à.un Pojb^ptère ou à un
Hétérotisj il y ia même lieu de:c;gbire que les, Grecs l’auraient
donné à ces espèces*, s^lèsjdtaient aussi communés
dans le Nil que les Bynni. Mais comme,^Geoffroy rapproche
des passages d’Athénée |Gplui de Strabon, qui dit
que le Lepidotus :éü^it,;ayee l’Gxyrhynchus;.le seul poisson
qui reçût les honneurs d’t a -culte universel, et qu’on
peut, trouver une, .confirmation de ,'cette assertipn daiis un
gland nombre de Bynnis embaumés 5ayeq- .beaucoup de
foins,jft qui font-partie aujourd’hui du Muséte de B^sa-
il J l i e u 5de. ^eroir}ej à,, la vraisemblance de <çp
rapprochement.' Je me sers-4 e cette expression douteuse
non ’pas n*pour; faire là moindre, critiqué du travail de
ïffr .Geoffroy, mais parce .que je ne, vois dans le peu de
mpts, lassés,; sur çe j^jp^par le% anciens, que âiçs ihdû&|
lions et non des vérités y& en tirer.
•‘ Les documens de Sonnini furent employés par Bloch
qui, ne "consultant que la figuredonnjè|‘ par Bruce^Ous
le ^oni fie* ÎBêiffiK fait observer que le j^oiéstin du voyage
ùV^nglàfs est différent de* celui dè Sônnirfî. M. Cuvier
à reconnu que cette erreur tient rc^'que l’on a'rapporté
mal à propos au texte de Bruce la figure d’une tout autre
espèce de pofssons.* Ce voyageur a deërit le Bynni ; mais
on:; a donné soins le faux nom dé‘Bynni un polynèiiié.
Bruce èt Sonnini avaient ’déjà commencé à entendre la