maxillaires, mais à l’angle de la commissure nous trouvons deux
barbillons, un antérieur, qui n’a pas à beaucoup'près la moitié
de la longueur de la tête, et un autre, postérieur et inférieur, très-
grêle , mais très-long, car il égale la moitié de la longueur totale
du corps. L’opercule sèmble se terminer èn 'pointe. La’-courbure
du dos est convexe, peu élevée; la,,dc>rsal^" est reculée sur
troisième tiers de la longueur du tronc ; l’anale répond au dernier
rayon de la nageoire du idös : elle est pointue et échaucrée sur le
bord, et plus haute que la dorsale, qui ,estTpetite, à bord droit.
La caudale est fourchue.; la pectorale est large, à bord coupé en
faux, dont la pointe supérieure est longue et dépasse l’insertion de
la ventrale, nageoire assez petite.
D, 2/5; Ai 2 /ê ; G. 22; P.. 12 5 V. 8.
Les écailles sont très-faibles, caduques, point striées ou très-
finement : j’en compte trente-deux rangées entre l’ouïe et la
caudale. La Ügne latérale est très-basse , tout-â-fait près du ventre.
Dans l’alkool, le dos paraît rembruni, probablement, d’un bleu
verdâtre foncé; cette teinte s’éclaircit sur le- milieu du pôÿç par
des reflets argentés ^ le. dessous est blanc , à teintes rougeâtres à
l’endroit où le côté est argenté, et sur le milieu est un trait bleu
longitudinal assez foncé; la dorsalfe et la caudale sont grises;
f anale a du rouge ou du jaune à sa basé; les autres nageoires' söfit
r transparentes. •
D’après le croquis fait sur les lieux par M. Beynaud,
le des est gris ; les nageoires verticales passent à l'orangé ; la
pectorale est jaune et la ventrale rougeâtre; les barbillons sont
jaunes. , î -' " -
Ce sont des petits p’öisSÖiife j’ dont le pliis long n’a pas
deux poùcés trois quarts, et les autres a peine deux
pbuces. Ils viennent de Ceiian, e t y vivant dans une
source d’eau chaude L| Cannia, qui a I^o1 cent. : nous les
devons à M. Beynaud.
La N.urie^ïhermophyle. ,
uria tfyenmophylos,, nob-)*'
M. John McClelland a donne, pl. 83, la figure d’un petit
poisson
à bouche fendue obliquement ; a quatre hârbillôns, dont les deux
■ " postérieurs'sondés plus atongés. La dorsale,’réculée sur le dos de
la quéüë, répond à l’anale.
Voici les nombres comptés par l’auteur': ;
D. 8 ; ;A. 7 ; G. 20$ P. 9; V. 8. -
gfcfei» y a trente et une écailles» dans la longuéur du corps : sept
au-dessus de la ligne «latérale. Le doâest vert; le ventre argenté.
| .Ce^petit pqis^on vit dans une source d’eau, à Pooree.
U y a ^été pris par le docteur Cumberland, qui a trouvé
la ^ignpérature de Ja source à ï4û|iFahrenhei|.| et qui a
observé que Le poisson meurt si on élève dà température
à 120° Fahrenheit»
Je nhésiterais pas à regarder lq^poisson dont il s’agit
comme du meule genre que le précédent, si l’observateut
que je. ci te ne disait que des quatre barbillons deux sont
sur le devant de la mâchoire supérieure. La figure cependant
ne paraît pas les placer autrement qu’ils ne le sont
dans l’espècè précédente; et je me suis bien a&suré de
l’insertion des barbillons sur celle-ci, en les faisant flotter
dans de l’eau, où je plongeais l’individu que je décrivais.
Dans ce cas même il faudrait se souvenir, comme nous
l’avons établi précédemment pour lèsi cyprinoïdes, que
les caractères des barbillons ne présentent pas autant de
certitude que ceux tirés de la forme : la position de la dorsale
aurait ici plus de valeur.