turcs coloriées,, publié chez Maiïi9eibf^çdll«.t%tuyigQy. Il
na para de;cet ©uvragequele commencement des planches,
et très-peu de pages de texte. ^
Ces planches;, parfaitement bien exécutées en couleurs,
sont copiées d’un regueil de peintures, ichinoiseS j envoyées
en 1772 au ministre,secrétai.re;d’Ëtat Bertinv Elles sont
toutes disposées sur. un long rouleau,. et: accompagnées
d’une notice, d’où nous avons extrait, une ^partie de ce
que nous disons: plus haut des. habitudes des poissons
dorés. ,C e s missionnaires mentionnent six variétés de
kin- yu dont voici, suivant^Æux j, desi;noms ; chinois,
1 . t.° Les ya-tajiryu, ou oeufs de; pane, ainsi nommés à
cause de leur forum* raccourcie., ei; renflée., au< milieu. Il
paraît, .d’après-4e .dessin, que. la plupart* des individus,
manquent! de dorsale, et qu’il y en^a à;deux anales et, à
caudales quadrilob.ées : cette variété, se tientuplus. ordi-,
uairementiitu fond de Ij^^làidoSibfniîbçaSj et le ventre
en hautj quoique, ce.poisson puigsg :fecilemen.tjse; retourner
quand, if*ye]^nag§r : i l sg, ^eut^cepgndantiaussi dans
lajppsitinn retournée. Il semble que c’est aussi le poisson
leq|lu% righ# mÇnt ï d o ^ y h
o u epil ide> dmgoaap eurrespond;
au téle&pope et au gros^yeiiuv dg Mv.de Lacépède ; vâriétéj
remarquable par la saillis ;é©ormeàMM>yeux. J^e lesriai disséqu^
â .^ p’aijprouvé #UQU|m dilféïenne deestrueture dm-1
terne ou externe $ l’ceil seulement est, beaucoup plus gros.
S$s muscles droits ou obliques étaient trèsrgréles ; le. nerf
qptique ! ne.g m’a;pas ..paru plus petit p ce, poisson se tient
sjpivepj^pnymspÆOjmpe Jg précédent.
Les Chinois^ onf sur l’origine de cette espèce une singulière
pro,yaueer: ils la „regardent comme un métis du
kin^ymordinaire ^fécondé par' une grenouille mâle. C’est,
d’ailleurs, une* de§ variétés les plus rares et les plus chères,'
et elles se-vendent à Pékin jusqu à-â o thalers la pièce.
ü||i|||HPp appellèïie'Æozi^va oü dormeur, une Variété qui
sê tient presque'toujours au fond'de l’eau, sans mouve-
mens. Il semble que<>«Bi monter à la surface du vase soit
une fatigue pour le poissou Üf-edéseend très-promptement
sut le Sable.
4.0 Le kin-teoiyyüy ou ùahriofeur^yst àsins khabitude
d»è sauter fréquemment au-dessus d e l ’eâu* obliquement,
comme, le font d’ailleurs nos* carpes. ï
.Le nin-eubhryti ou la nymphe moins brillant d’or
ou d’aïgent que les > autres doEades ; mais la . délicatesse
des nuances:tendres <-e|; irisées dont elle est peinte, et la
viv^ité‘d» sesM mouvemens,üffbnt beaucoup rechercher
eetEU> variété»;^
n # 8rEnfin, '-ces missionnaires -signalent le ouen-yu ou le
lettré ^xdont itesi couleurs s©nt‘dl$ppéées*»4e dagon qu’on
croit' retrouver des ^caractères chinois le long dés- flancs.
Les marchands de Pékin prétendent quils obtiennentme
résultat par un moyen dont ils gardent le seeret. Les
pf»é^ieS':-1iÉes^-'mtsspn6> ont appris;, tmais^ans d’avoimvérifié,
que: des Chinois poiÿvaient j “par une sorte de tatouage,
marque© les flancs ^ dejce^poissons de Carâetjèrfes - simulant
plus ou moins, l'écriturel- -Les pères choient, qufe la- pâte
employée^ pour »laisser des traces sur 4é- pbiàsôn, est faite
am® de ifàésenic délayé^danSvdpiLuriUe dd<tortuèl OfiPsait
quedes;préparations épilatoires <Jo-ntiennent ordinairement
ce métal, qui a, pour cet usageun effet très-érfergique. Il
est assez.naturel de! croire quefaotiom decPeagent métallique
laisse des traces sur les^écâilles eornéés du poisson.