Pour mentionner ici tous les matériaux que j’ai réunis
sur les poissons, je dois ajouter quelques mots sur des xlçs-
sins chinois qui existent dans la bibliothèque de J. Banks,
et qui me font croire ijue Tou ttoüyéM dans les eaux
douces de cette vaste contrée des cirrhines ou deslabéons.
Je les signale à la suite des labéons, parce que le peintre n’a
représenté que deux barbillons.
Je vois, sur l’un de ces dessins, un poisson _
à museau saillant au-devant de la bouche, une dorsale haute; de
l’avantj des écailles de moyenne grandeur, aveç des> points noirs
à leur base. Le fond de la couleur est brun ou rougeâtre,, éclairci
sur le côté , et devenant argenté sous le ventre. La dprsale et
l’anale ont les premiers rayons roses j les nageoires sont obscures,
rayées de bandes orangées.
Ce dessin est long de dix pouces.
Un second dessin, lo.çg seulement de cinq pouces,
représente un poisson (
a dos vert; à ventre' argenté; à dorsale brune; toutes les autres
nageoires étant jaunes. : >
Enfin, un troisième est autrement colore j'
le dos est vert foncé, se changeant en vert jaunâtre pour sè fondre
dans l’argenté du ventre. Les opercules brillent aussi de l’éclat de
ce métal Toutes lés nageoires sont jaune pâle.
En parlant ici de cfes dessins, je veux montrer que les
eaux douces de la Chine, dont nous^connaissons quelques
carpes, ont éneore d’autrës formes de cyprinoïdes. ,
APPENDICE
l u JSÈIZIÈME VOLUME.
Le lecteur* â-®vti ^uh,’ dàw-lËïêtbifé dhsftfypnhoides,
nous avons formé nos genres; en, prenant po.ur«.caractère
extérieur .essentiel la forme et la composition des^ nageoires;
pui£ en y aj Oh tant le caractère tiré de la configuration
de la Couronne des dents pharyngiennes* Quand
hqüfnavBnVplus trouvé*'dâùs ces deiïxjc1?M^ères des
moÿens suffisants pour réunir en groupes nos ^espèces,
nous avons employé les barbillons, .dont. la présence, ou
l’absence,; et l’insertion quand ds ^existent,' ont donné fde
nouvéHIiP combinaisons, qui ^ont permis de%ifeftte
nouvelles.subdiyi çons ; -mais-^nqüs^pen^clns; qpe ees^shb-
divisions jsont très-secondaires, quelle, genre £/yj)rinu$
d’Artedi est un des plus naturel, et, par conséquent, quil
ne së laisse pas^'diviser,' ni même subdiviser en grimpes
aussi, circonscrits que beaucoup; 4e $ genres linnéens l’ont
exigé. Ainsi» donc qùe l’èn nev vote tpas* une contradiction
dans notre méthode, quahtk'nous” laissons les ^arpesisans
barbillons avec celles, qui en ont, tandis que nous sub-
diyispns d’autres groupés par la position ou le nômfire
de cqs .organes. Nous ne regardons^commg coupes, impor-
tantes*que celles qui offrent dans la dorsale, dans la'nature
deff lèvres ; desftcirconstances bien distinctes1 dë celles des
bârfieaüx ou des êarpë^.*^:
• ' Cela bien établi , nous démons dire aussi que l’Inde èst
16. * 36