, la dorsale est avancée sur la première moitié du; tronc; la caudale
, peu fourchue ; la pectorale petite; la ventrale assez; large.
B. S; D. 13; A. 8; C. 6 — 17 — 6; P. 8; V. 10.
Les écailles sont de^ moyenne grandeur : il y en a quarante-
cinq rangées dans la.longueur, huit au-dessus de la ligue latérale,
et sept au-dessous. Les écailles, sont striées concentriquement sur
la portion radicale, en rayonnant sur la partie nue, qui est
pointiUéé.*
Le ïnùséau est pointillé e^poreux; il y a deux petits barbil-
I Ions à l’angle de la bouche. Les lèvres sont' minces;.: la .btiuche
fendue en demi-ovale; la mâehoire inférieure, plus- courte,l; se
cachosous . la supérieure, p
La couleur de la tête. et du 'dessus j d u . corps est bleu d’acier
sur le poisson conservé.dans l ’esprit de vin; au-dessous de la ligne
latérale elle est blanche, à reflets^ dorés. Les'nageoires, d’une-seule
teinté uniforme ; sont grises ou cendrées. >
Hindividü ; vient de Jfetshmir ; il est-long de ^nieuf
pouces. M. Hediel ne parte pas de son nom vulgaire.
■ L e L abéon eu rsa. -
( L a b e o c u r s à , nob. ; C y p r i n u s c u r s a 3 . Ham. Buch., p. 3ÎH,
n.°,3 o , p. .
Je crois qu’il faut encore compter parmi les labéqns
le poisson que M. Buchanan range parmi ses vrais cyprins,
et le caractérise
par ses deux barbillons, par les seize rayions de la dorsale et l'es
huit de l’anale. Les écailles sont petites, le museau ests criblé de
pores calleux.
B. 3'; D. 16; A. 8; (?. 19;VP. 1 7 ;V. 9.
M. Buchanan dit que ce cursa a la plus grande affinité
avec-son cyprinus curchius, pàg. 289 ; auquel il refuse
des barbillons, et avëc^'son cyprinus cursif, pag. 292
auquel il en Assigne quatre. Il me lira it que ce sont trois
espèces distinctes.
Gelle-ci a,, selon; l’auteiir, beaueôup de ' ressemblance
a^ed la tanche [êyprinus tinca); mais ce sont' des poussons
inférieurs pourïk table. lia," comme le poisson d’Euio&e,
un barbillon à .chaque angle (te jla^b o u çh e ais M. Buchanan
Jui tro^L^e aussi de la ressemblance) |yeç, 1 % cyprinus
de Palias, qu’il paraît n’avoir connu que^-p^Ja
traduction., de B onnaterre.. Il observe^ que le cap o et a a
dix rayons à la dorsale : il y a aussi d’autres^diflurenefis ;
car le càjroeta nVpas le museau poreux^ et ië^rayon de la
d d ^ l^ e lt épineux. Les nageoires«'dûs labeons, des rôhites
et autres genres, voisins, ont leur rayon simple, flexible.
Orv]\J. |Buchanàn dit simplemenLque le rayon de-son cursa
est ;nqn divis^. Gette .mollesse Wu rayon, et les pores-du
museau, m’engagent à faire du cursa un labéon.
La tête ëst ovalçî <#btuse, petite:-Les barbillons très-petits ; le
museau avancé au-delà de la bj^uehe, charnu, et percé de beaucoup
de pores.' La bouche est petite et droiié. Les lèvres charnues
■ét pendantes;-la; supérieure sânslos. Les'y eux sont hauts, de'gran-
deur médiocre; Pbuverfüre de la papille ovale, et'sÔn plus grand
diariiètre efêt le vertical'. Le dés penche aiï^des’sôus'’flê^'la tète; le
ventre est"'arqué;'la couleur est 'argentée; rëmbruiïie vèfs le dos;
les nageoires,,y l’exception des pectorales, sont noirâtres, avec de
nombreux points.
Le curSa habile les rivrèrës-d’eau cjoueéret lés étangs
du sud du Bengale :,ÿjE>n en trouve souvent de deux à
trois pieds de long. Il -est rempli d’arétes, et beaucoup dé
naturels s’abstiennent d’en manger,‘^imaginant quë, si on