CHAP. VIII. R0HITES. m
sous le nom de cyprinus nandina, et il en laisse une
bonne figure sur la planche VIII, n.° 84- Il a trouvé cè
Nanditi dans la rivière de Mahananda et dans les grands
marais ou laes qui entourent les mines de l’ancienne Gaut.
C’est de tous les poissons de l’Inde celui qui , avec
raison, a paru ressembler le plus à'notre carpe d’Europé»
Il atteint à la taille de deux à itrois pieds de long ; il est
très-estime.
; M. J. M’clelland a aussi mentionné ce poisson sous le
même nom indien dans ,son travail sur les cyprins de
l’Inde. Sa description a' été faite sur un individu observé
par Griffith dans le nord du Bengale. M: M’clelland
pense l’avoir trouvé dans le Brahiriaputra, aussi haut que
GerVahattée j mais il disparaît quand lêSÿ|bürÊtns de-
viennent rapides # et que l’eau est frôide^ et daire» Il en
faisait une cirrhine, çt en cela il appliquait mal lés carae*
tères de ce genre, tel que M. Cuvier l’aVait fait, puisque
‘ce péisson a qÜatre barbillons.
M. Buchanan dit qu’il a trouvé dans le'district de
Gorakhpoor, à la frontièrç^nord du Bengale, un poisson
du meme nom de'Nandin, qui a trois payons de moins à
la dotsale $ c’est-à-dire D. 3/20; A. 2/f, eto,
Il ne Croit pas que cette différence soit suffisante pour
en faire une espèce distincte dé celle dont nous traitons.
M. John M’clelland a cru, au : contraire, qu’il pouvait
considérer ces poissons comme étant d’une espèce parti*
cufièré î = dl l’a nommée cirrhinu macrortotm. Elle est
figurée dans l’ouvrage de* ce naturaliste# pi. 4*? fig. h
11 l’a, rencontrée en Mars dans les ruisseaux de l’Assam
qui coulent sur un fond de Sable, et oii elle était entrée