La Carpe ivtETïftt'"-
(Ljprïnus moles, Agassiz!)
M. Agassiz a désigne, sous i'e nom de cyprinus moles,
une espèce très-vqisine du carassin, mais qui s’en distingue
surtout .
par sa dorsale plus basse, *t parce que le corps est moins haut ;
car la hauteur ne fait pas ici la naoitiéd^ la longueur du; troue,
la. caudale non comprise ; Jes écailles n’ont pas de stries. .1
J’enponjpte trente „et une entre l’enïl^t la. caudale, et quinze
dans la hauteur, dont huit au-dessus de la lignp latérale, q^est
presque droite. -
D’ailleurs les poissons se ressemblent‘ beaucoup par leurV aètrés
caéactèresy ét par l’absence de barbillons.
&: Ip f &<;!”'
• que^je^âois
rXj l’amitié "àe M. Agassiz "et qui "vient’'"du Danube, t e
fCabiïiét du R<U en pojssède. un secondIndividu, pêcfôî
ëg^èment B B H fleuv^ et^ qui faisait parde' Éef lollèc-
tions que MTle marquis de Bpnnay a toujours eu la bien-
veillance de faire dans ses differéns postes diplomatiques,
à la prière de M. Cuvier.
J’ai pu aussi apprécier les caractères de cette espècqiuty
les dessins encore inédits de cyprinoïdos que M. Agassiz
a fait faire pour sa belle Histoire des poissons de l’Europe
centrale, et qu’il m’a confiés.
La CtARPË GIBÈLE.
Ttyprùms^ ï^ S o^ bi:)
Ce poisson a le corps plus alongé et plus renflé que
les précédons.
Sa-hauteur €»t deux foif et, deux tiers dans la longueur totale, et
'répaisseçrfait presque la moitié de la hauteur. La courbe du ventre
f eM,plus,concave que celle du dps n’est convexe. Quoique le. corps
. |Mtplus aloçgé, il n’y & que, je même nombre de rangées d’écailles
entre l’ouïe et la caudale : f en compte trente^ a où il résulte que les
écailles sont plus grandes; elles sont striées et grenues. H n’y a que
trois larges rayons à Feventâïl radical; les striés d'accroissement
stftit très-‘prononcées. Il n’y en a que treize dans la hauteur, six
au-rdessns de la ligne latérale, qui est dmiterf -
La dorsale est basse; les lobes de la caudale arrondis; les pectorales
petites.
Jtête est petite, du cinquième .de la longueur totale; le dessus
du crâne, est granuleux comme l’opercule, qui est de plus strié.
Lè sous-opercule est aüssi granuleux. fl
’Les dents pharyngiennes1 sont étroites, au honibre de trois, et né
portent qu’ün seul sillon sur la couronne!
L’individu que je décris a huit pouces de long.
.Cette gibèlè se trouve en France ; nous en avons de J
petit» individus venant de letâng de l’abbaye de Prëmonll
treÿ> èt que le Cabinet du Roi doit à feu M. Bosc. Elle
paraît plus commune en Allemagne : j’en ai vu à Berlin,
Ü j en a* d’àutras1 qui viennent du Danube par M. lé
marquis de Bonnay, ou par M. Agassiz.
Je lai observée pour la première fois au marché ’de
Berlin, et j’en ai vu un assez grand nombre d’individus
que J’ai comparés à ceux de notre pays > et je n’y ai vu
aucune différence. Je l’ai aussi observée à Hanau, de sorte
que je ne puis douter que cette espèce ne soit aussi
répandue en Allemagne qu’en France. Nous en avons
en effet, dans le Cabinet du Roi d’autres individus, provenant
de dîfférens étangs dë hotrë paÿs.
Bloch a donné plusieurs détails Curieux sur cé poisson.