sent que l’on traîne un filet danfJ’eau, et laisse ainsi passer
la nappe ile k maille au-dessus d’elle.
Le nom de carpe a passé dans toutes les langue*s,! e|
semble venir de celui de carpenâ, que l’on trouve dans
les#angues du Midi. Cependant',' selon les Italiens, elle se
nomme à Venise Rayna. Dans be'aueoup d’endroits de
frai ou l’alevin porte un nom particulier jusqu a Tâge>ïde
trois ou quatre ans.
Bloch cite des- hermaphrodites de carpe; mais la préparation
qu’il avait conservée pour le démontrer,- prouvait
précisément le ‘contraire; M. Budolphi m’a montré,' pendant
que fêtais à Berlin , que la graisse des épiploons d’une
femelle avait été prise pour1 la laitan ce. » ?
Bloch dit aussi que-la carpe produit des* mulets avec
la i$b^..{cyprinus g ib elio^ dw le icafrassin (çyprinus
carassim). Mais il a avanGé cetîte^ia’ssertion ,’' paroepqu’il
n’avait pas su distinguer, comme 1-a fait :Mv. Hedbel, les
espècés voisines de I
£. Ces pdissdnsNsont asse»'voisins pour q u i des féc.omdàr
tious artificielles pourraient' av#i$ lieu; mais je doute ïde
ces mulets naturels, ^parce^ qu’en générantes cyprin sine
fraient pas Û la même époque dans tes étangs, et "que les
cétrfs'd’une ponté -sont très-promptement'fecohdés^
mâles de l’espèce.
La carpe vit très-long-tempsy cette3 longé^itéf!paSse' des
sièeles : ainsi quelque^ Cafrpes dfe^étangs de Fontainebleau
remontent, d it- on, au temps roP F rancis4'I .^ c e l le s 1 de
GhaUtilly- au temps du g£ând Cèndé céltes^des-étppjjs de
Pontcbartrâin seraient de. la même- épô'que. On cite
d’autres;câÿpis de deux cêrits âtis; et entre au#eS'’celles
des étangs du jardin royal de Charlotténbourg près Berlin;
mais Blodh donne Une bien mauvaise raison, quand il
âffir me p o û r p rCuve d ^ fê u r loh^eviié qu’il pousse à ces
éjaîpelfcfde la môusSe sur la tête:^Cetté* sorte de mousse
etst un parasite qui èecdevéloppeT., encore trèS-tererfient,
animaux quand l’eau .est mauvaise; alors il faut
renpuvelqr la pièce^d’eau, si l’onivêut éditer la peinte des
poissons.
I Outre le développement deecefparasite, qui u ’.est- p eut-
être pà§fSans*-;analégteî*'à la musqardine!, >et ,que' l'es eaux
malsaines font «croître sur le'corps de'besj p o iso n s l | p cal^pe
est sujette encore à plusieurs autrés 1 ma'iàidte^j J ’en ai vu
souvent atteintes“ d’une sorte' d ’hydippisie!' abdominale,
qui prouve que les séreuse!JlecretefiV alors une -quantité
extraordinaire« de* liquide.
'40e cyprin n’est pas tourmenté'pàr u n «grand nombre de
vers intestinaux. Cependant le ligula*simpliéissima R.,>le
tÜ n‘ppJiyllus^h.utàbilis B."; qui pullulent dubs-tBus-les
Caprins , ne lés^épatgûënt >pa^Ok4y tro«iv©i,àâs§i^Fee^i
ttbcephalus clap'oeüs JZcdt^i ferais 'fefetth* espèéei'de-^vfer est
düejà plus ràrfeHdahs ter* carpe qiié • damstlPéls^fntréS» cyprins.
” B ’ûsf ici le' Caà ’d'é parler dhiné. dëforteàtiôn-particulière
aulf c f jÿiWèideSfj< car je sûr* ùn meunier
[ëÿ'pfinus dobùlaf^kp?à& feltejie&t bèàticoup plus fréquente
sûr lâ^*c$Fji>è que sur aucuueiautreh‘èspècfêî; ellë'tejoiiSiste
* daiïs.un. raccourcissement de; la, faces,a ,qûi-j£§| tel qire^k„^ase du
^Û-eyit.fai^s^llie ^u-devaat^de^ yeux jÿ^de» ja; boüche-, Cette * défqi-
j^^aüpi^ po^tejSpr^ Jlù erân|, un ou deux os de lavage*! peine
wprejnnpnt part. Ep effet^ÆnklWMrpes^ à müsfeau raccourci les
os maxillaires et intérmajillâires lapopnyse ptérygbicîl texterne,
laf Caisse'-,de temporal, ne sopriiùllement altères; les ossëlets^sous-
1 ''OrÛitaires antériMrs^sont dépfefeés., mais nondéformés. Les o§ sujets
t a H 1 3 ’ E ■ M H !