pris dans l’Elbe : j’ai vu 1’espèce eur les marchés de poissons
de la Belgique, de la Hollandé*et de Berlin; mais
il paraît quelle ne .’savante pas plus loin vers le Nord : elle
n’est ni dans le Danemarck ni dans la Suède, ou la Nor-
wège; car les Fauna Danica ou Suecica n’en font p,as
mention. Linné d it déjà dans sa Sédition que l’espèce
habite l’Europe-.;centrale;, etdbne faut pas oubliemcepen-
dant, d’après^nos nouvelles déterminations^- qu’aujourd’hui
l’espèoe-abonde-de^en eèté des Alpes'ijusqu’en Angleterre
ou en Prusse; tandis que de l’autre côte des AlpeS le
geijre Barbus y ‘;ëstwreprésenté'par kdre#eâpèces voisines,
mais distinct^.
Schopeyeldg , Wpif, Siemsen,. Marsili, Blpchj, qui ont
décrit les poissons d ’Allemagne, mentionnen.thtPsbaïrbeau.
On le .trouveaussi, dans.Pennanjtpdans Tuyfora,’ Flemming,
M "er*Lee ^Formerly Bowdkh*); Varell, et autres, auteurs
anglais. Ils s’accordent-à dire que -le-poisson atteint-fus-
qu’à trois pieds :de long,' qû’Hf^èse- quelquefois quinze à
dix-huit livie’s^ il aime les^Ékux claires et’ ro^llthsfes ;
’iï est tres-vdra®y.Âe nouir^atitMe'; plantep' 'aquatiques,
dCfiVermisseajix et*, de,, chajrs-jnortps,, donjt^lo.djeur 1 attire
beaucoup. Il vit long-temps, et.idéja^Qe.Lte fongçYit4#£t
chantéerlpar Ausone :
Tut melior-péjorè. ^oevo^/tibi-coMigit omni -
Spirantum ex numéro nom inlauiata- spheotm'
Vers-qufe Bloch attribuera Paul Joyé, qui lés : citait
d’après le pqètp. ratin.
_ On le mapge souvent, quand U est trèa-jeune^confondu
avec'le goujon; on le prend presque toujours mêlé dans les
troupes de*;ces èyprinoïdés;'Un peu plus grand, il passé
É P un poisson peu l!àgféâble à cause: de la quantité
d’arêtes dont-Sa chair'est h'ërôlséè; mais2 il rèdevient plus
en rëstiine quand sa taille- acquiert une plus forte dimension.
-Presque tous leV auteurs- S’ab.Cordênt à 1 dire que les
oeufsfè.éntpà l’époque du frai, dangereux à-manger; qu’ils
causent des maux -déi ventre?, oüf dês-vomissemens qui
deviennent souvent accompagnés de ‘symptômes alarmans.
Des médecins de»’la oapitàlejfm’ont assuré avoir1 été appelés
par suite d’accidens survenus des personnes’ qui en
ayaiçüt mâhgéjj^etAtÿëjàAOes'ner rapporte que lui-même a
étéÆrt malade pour en avoir pris pour sles alimens. Cepem
dahf Bloch affirme qu’ils- sbnt "toht-’a-fait innocens, et
quéifoa eürsà familfotep ont mangé plusieurs fois* sans eh
souffrir. Il est possible que l’çsSai de l’ichthyologiste de
BerKKk ait' .eu le résultat indiqué par foi*,, et que cependant
dés » autres auteurs- aient’foison. Il suffit de prendre
cfes" alimenS 3 dans ^dés^ saisons d-iffërfeW^^caï 'ehs^ceùfs,
bômme ceux d e ‘là ptuparf'Ses*» animaux aquatiques,* peuvent,
n’être daiigêreüx qu’à’ l’époque du frai.
Le barbeau-sè trouve en telle ^b'oüdance- -,dans quelques
iriwëres de la Grande-Bretagne que M. Yarell rap-
pôït'e quàiSeheppèrtcfeon peut en prendte^ëfeM cinquante
livres pesant en cinq heures; et qu’une* fois on eh prit en
’un jour deux èent qûatre - viûgts livres ": les plus grands
pèsàient quinze'livres;et demie; et il cité 1 qu’il y a des individus
dë cinq piedâ dè lohg.-On les trouve aussi fort
abondans dans les rivièrês de la Grimée et dans ftoutes
Wè éa^ix qui .sje i.versent dans la merK.Nbire.v-i
4j M.-Nordmann en cite quelqués..variétés--caractérisées-par
dés différences dans le nombre des rangées d’écailles.