parmi les espèces • fossiles qui lui ont été jusqu’à présent
offertes. ;
On peut faire plusieurs divisions dans lè genre des
barbeaux, jselon' que les espèces ont le museau alongé
ou raécourei| le rayon fdentelé ou Lisse*'
c j^uSycomméneefons parxles premiers, dont eelui fide
néferivièReSildevient le point de comparaison.§
A . D i i y ^ f f i t É « ï k i W l I ET' A W SEA O TKèÉMMÈNT.
. Le B arb eau . com m u n . é » ;
{Barbus Jluviatilis, Flemui., Ag. ; Cyp^'barbus', Linn.)^'
Le poisson qui Se plaît dans les éndlroits rocailleux de
toutes les rivières de FErn-opte, efeSque la longueur? ides
quatre barbillons qu’il étend dans l’eau: a Fait désigner1
sous le nom àe barbeau ou de; barbillon, a Jé*fëmentioiiné
par Ausone1 sous le nom de barbus* Ge poète fait Connaître?
©© poisson qmr la dénomination qui rappelle! celle
-sous laquelle nous l’indiquons encorer aujourd’hui s mais
aussi par ? des iépitbètes qui o n t t r a i t auss^àUx babitudes
de lespèoo : &I
l ' Ttitjiuë pefëëffflifiii ffiMê&wëkâtè S&r&tà SW
0 Qiia bis ■; terna fremunt I scopulhsis ostia pilis, HH
Quum dejluxisti famoe majoris in amnem,
j Liberipr laxçs.:]écexèe? Bahbe . natatus.
11 est assez c remarquable qu’un1 poisson aussi Commun,
■‘é t ’é[üi atteint à une taille arüSfci fOttè que lâf êéipé y n’âit
pas été.signalé dans lés auteurs anciens. Je crois qu’on peut
% ‘ Aùsk ffloé. ,*vei?s § |p
l’expliquer^ en: remarquant que c©spoisSOn rr’est pas aussi
abondant en Gtè^è que dans plusieurs autres ! lieux de
l’Europe, Ot que par cette raison Aristote l’a négligé. Pline,
qui a-toujours pris son instruction positive dans les’écrits
du phil^sppbe grec,, n’a pas cité le barbus. Ausone^. au
;g!|n#Mli®-^Mw|rant- d’après- nature -sur* les poissons de la
Moselleyne pouvait négliger de nommer une espèce aussi
répandue dans les éaux de la Gadhk •’
Rondelet1 a.laissé une bonne figure de notre barbeau,
fféfilÜ à ' reconnaître â Ïa"'grb4séüt‘de PèpMe de la dorsale,
tandis'que la planche d ë Salviani9 est loin d’etre aussi
reconnaissable ; Jjo ne-qroiapa^ mejne que ce, soit le barbeau
ordinaire qui ait ^éfreprésënténpar, cet ichthyologisit^
ir-.
jBelonAa ebnnu le barbeau : il en parle sous le nom îde
is il n’én a1 pêfs donné de: figure.;
-Aldro-vande4 a copié la--figure de SMvianr,4-et ne nous
apprend* rien de 'plus, sur cettë espèdéi T
Willûghby*5 comme le précédent, reproduit Salviahi.
Qesner, donne une,,figure originale, moins bonne que
cèl|et de.Rondelet, un peu «plus grande ,,.et qui représente.,
je crois, notre barbeau commun, quoique l’épine ne.soit
pas aspez nettement: exprimée. La longueur de l’anale me
fait pèncheëpour la certitude de#ce rapprochement. ‘
Nbus arrivons,k après Willughby, à Fepoque d’Artedi
et dë Linné, qui' introduisent lë ^ ë é é dans le Systema
naturte sôus le nom de cyprinus barbus, depuis cette
époque, tous les auteurs qui ont'parlé des poissons de
1. Drpisc'. pii«, ÆA, ch. XIX, f>- Slïflv.'J De àqüat., p. —
3. Beloa, D i aquat. f p; Soi. — 4> Aldrov., De pisc., p. 598. “ÎMÉp WHI., p. »%.