M-. Agassiz, pour ne pas séparer des carpes à barbillons les
espèces qui en manquent, me détermineraièntipeut-être
aussi à placer ces espèces à la suite des Barbeaux, comme
une simple subdivision de ce genre; parce que le caractère
zoologique que nous fournissent la nature de la dorsale et
la forme générale du corps, indique suffisamment les rapports
; maïs il faudrait s«oir; comparé sur la nature ces
différentes espèces:, pour me fixer d’une manière plus
positive,
•j Le.seeond genre, Abramjs, ne comprend qu’une espèce,
citée daprèS;M. Buchanan comme la seule brème connue
j usqua présent dans l’Inde ; il me paraît bien correspondre
aux brèmes du Bègne animal.
Mais le troisième, celui des Perilamptjs, me présente
plus de difficultés* Son caractère est ainsi rédigé v Tête
petite, oblique sous ta x e du corps; dorsale opposée à vne
grande anale; lès pointes des mâchoires sous la ligne du
dos, qui est droit; le bord du ventre arqué; JeS yCOtés
ordinairement rayés de bleu; les nageoires sans rayom
épineux. |
L’auteur Observe que dans ce § groupe l’intestin
peine plus long que le corps : ce sont -des petits poissons
dont la longueur varie de deux à quatre pouees, et qui se
nourrissent exclusivement d’insectes.
Dans les périlampes se trouvent des espèces à quatre
barbillousyta dorsale reculée sur l’anale, quiv>-d’après;les
figures, ont de l’affinité avec nos NuRiAy-ou qui formeront
un groupe, quf seront des brèmes avec des barbillons. j
Les Leuciscùs de ce travail ne correspondent pas - au
même genre deM. Cuvier; car l’auteur y place des espèces
à barbillons, mais il remarque que celles-ci sont les' plus
rares. On voit par la caract^istique vague, du genre que
c’est un peu comme dans celui .du Bègue animal, la réunion.
des, espèces qui n’ont jplus présenté de caractères
appréciables pour forai çr des groupes. Yoici cette diagnose :
Dorsale et anale petites* sans rayons épineux ; tête
horizontale, bouche de moyenne grandeur, écailles et
opercules couverts d’un épais pigment argenté.
< (Comme dans les périlampes, l’intestin est à peine plus
long que lç; corps.
« Le.dernier genre, celui des P esaRiffia, a la bouche p etite,
le. corps étroit, marqué ordinairement de taches ou de
bandes vertes transversales; la dorsale^ sans épines, sûr
le milieu du corps; Vanale longue,. et le ventre plus arqué
que le dos^n
* Ce sont" de petits poissons à. canal intestinal |court.
«sic crois q u ’iLy: a .parmi ces espèces, des petites brèmes
ou au moinsgidesrespèces qui y conduiraient* et que,
quand ©n ^aura, retiré des et
des Opsarius, les espèces qui diffèrent par des caractères
zoologiques autres que ceux donnés par la couleur ou la
grandeur des écailles, il restera la plupair^d^siÊ®|çesf à
placer parmi qos leuciscus dans leurs subdivisions, telles
que|M. Agassiz; Jçs a» entendues. ,
Après avoir réparti* l§s< y espèçe§ que je reconnaissais
dansupes deux ouvrages, j’ai cru devoir retirer des genres
où. elles étaient épa te s, les^esp^çes qui m’ont paru devoit
rentrer dans .les groupes de^cypripoïdes <dont nous avons
fait l’histoire dans les 1 chapitres précédents, et je les ai
placées en appendice â la fin de^ce volume. Je crois avoir
ainsi commencé, à débpQniller ce* que ces deux auteurs
m’ont laissé le soin de faire, sans, cependant altérer