plutôt que décrite par M. Bisso1 sous la dénomination
de barbus meridionalis. La seule différence, que je ne plis
vérifier sur les animaux conservés dans l’alcool, consisterait
en ce que l’espèce de M. Bisso aurait les barbillons rouges.
D’ailleurs les taches paraissent distribuées de la même
manière j et comme M. Risso ne parle pas du rayon de la
dorsale, de sa force, de ses dentelures, etc.,on voit:que
la description de cetichthyôlogiste ne porte pas sur lés
points essentiels.
L e Barbeau de Çanali.
{Barbus C a n a liï, nob.)
Je crois qu’il faut encore distinguer des précédentes une
espèce
à corps fusiforme, semblable à notre barbeau commun, qui paraît
avoir le museau plus aigu,les barbillons plus gros et plus courts;
pas de rayon dur à la dorsale/ et qui a le corps plus argenté que
les autres. Le dos a des reflets bleuâtres ou d’aç|ep; des points peu
sensible^ au-desMis de la ligne laféraleV et qyelquVs traces
mouchetures sur la caudale seulement. Je n’en v.ols pas suV les
autres nageoires.^
M. le professeur Canali, de Perugia, en a envoyé trois
exemplaires de même taille) six pouces à six pouces et
deriai dont un est nommé barzo del topico, et les deux
autres barzo del lever : je ne vois aucune différence entre
CHAP. II. BARBEAUX. 1 0 7
Le B arbeau de M orée.
{Barbus nob.)
Les naturaliste*^ de l’éxpédition dé"M‘drée ont rapporté
un barbeau d’une physiotiOnfié lissez4 particulière pour
que je broie devoir le regarder comme ûneVspécè distincte.
Il ressemble assez bien au B . plebeius; sa‘hauteur ést dit cinquième
de la longueur totale; sa tête, hùsquee:, est un peu plus courte; qu’e
la hauteur du trQne;j son dos‘est arqué,,; «levé sofiis là dorsale.
m Ses écailles^ sont plus grandes qtf aux autres ; car je n’en trouve
que cinquante-cinq environ entre l’p^üe et la caudale. Il n?y a pés
de rayon dur à la ^lorsalf. Les nonlbres sont -nQjnme aux précé-
* -déns.
D. 4 /8 / A. é[J5, etc. ,
, L’anale est étroite,, et longue ; la pectorale assez grande; la ligne
latérale flexuéuse.
La cohïèur est sàns tafehe s’iir lé corps, étdh voit des points petits
effares sur la dorsale et là caudale.
L’i^dividq long de septpou&es..
Le B arre4u bulatjîai.
( Ba rb u s ' ch a lÿ ba tùs , Pallas.)
I ■ L ’est une èspèée* mentionnée dfabord par Gmelin
(Gè’orge-Samuelj dans le tome IY de ses Voyages, .et reproduite
ensuite*, par Pàllas d’a re s les papiersv'de; ce
voyageur. Gelub-ei l’indique comme étant intermédiaire
entre la carpe et le barbeau,