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T R A I T E DES A I I J 3 I I E S F R U I T I E R S,
leur principal caraclère dislinctif devant se tirer de la forme et de la
grosseur de leur fruit, on ne peut le reconnoîtrc. Tous ces arbres sont
épineux, et beaucoup moins touflus cjiie l'oranger: leurs fleurs sont
rougeâtres eu deliors, et blanches en dedans.
Parmi les citrons d'au-delà des AIpos qu'on envoie chaque année à
Paris, il s'en trouve toujours j)lusieurs Aariétés qu'on dislingue sans doute
dans le pays, niais qui sont loujours les mêmes pour nos limonadiers.
Nous en avons remarqué dont l'ccorce étoit deux ou U'ois fois j)lus
épaisse que dans d'autres; ils différoient aussi par la couleur et la forme;
le nombre des loges varioit de sept à treize, mais leur pulpe avoit la
m(3me acidité : parmi les graines il s'en trouvoit à quatre cotvlcdons.
EXPLICATION DE LA PLANCHE.
1 Pelit boucfueL de fleurs.
2 Disposiiioii des etamiiies.
3 Pistil.
4 Graioe.
5 La même, dont on a rabattu la timiquc
6 La même, dont la tunique intérieure
est déchiiee jjour laisser voir Ijinandc.
7 Une amande loute nue, à quatre cotylédons.
extérieure pour faire voir le filet ombili- 8 La même , dont les cotylédons sont un
cal et la cliakze de la tunique intérieure. peu écartes.