M U S C A T ARROUYA.
V I T I S MOSCHATA ARROUYA, acino mecUo, rotiindo, subnigro, moschato-
LA grossexir et la couleur du Lois do cette espèce sont à-peu-prcs les
mêmes que dans les précédentes. Ses feuilles ont la même grandeur et
le même ton : les plus grandes sont peu ou point lobées ; elles paroissent
seulement anguleuses, comme celles du sicomore^ les plus peliles
sont ordinairement assez profondément découpées en trois lobes principaux,
plus ou moins anguleux, et les deius qui les bordent n'offrent pas
de diffcrence remanpiable. Le dessous de ces feuilles est nu, si on excepte
quelques petits poils très-courts qui naissent aux cotés des nervnres.
Les grappes n'ont ni la forme ni la grosseur très-conslanles-, la plupart
sont cependant peu serrées, longues de i 2 à i 5 centimètres, ( 4 à 6po,),
simples ou nmnies de deux petiLs grapillons à l'origine 5 d'autres sont
très-serrées , plus courtes et sans grapilions. Les grains sont du même
diamètre que les précédens; niais plus ronds et moins noirs. Une grappe,
quoi([ue mûre, en offre toujours (juehjues-uns qui conservent une apparence
de rouge-obscur, soit dans Vonibi'e, soit dans le reflet. Tous d'ailleurs
sont couverts dune fleur bleuâtre qui les harmonise. Ils ont la peau
fine et tendre (])0ur des muscats); leur chair est verdàtre, et leur eau
sans couleuw Les pe[)ins, toujours en petit nombre, semblent dé]K)urvus
de l'arête que l'oji reinar([ne sur C(nix de la précédente espèce qui^
quoique bien bonne, le cède en(X)re à celle-ci (|ui s'en distingue en
ce (juc SCS grains sont plus ronds, moins noirs , et plus mus<jués.
Elle mûrit parfaitement aux environs de Paris, et mérite d'v être (rèsmulti[)
liée. La pé[)inicre du Luxemboui'g l'a reçue du dcjtarlement des
Haules-Pvréiiées, .sous le nom à\inx>uya.