firent, point, par égard pour l'aineiir; j)arco (jue, ne pouvant admcilre
ses principes, ils se seroient trouvés obliges de les combatire ou J e les
réfuter.
Cependant , tout en nous soumettant au jugement des commissaires,
nous pensons que cet ouvrage jiourroii bien contenir plus de vérités
que ces Messieurs n'en ont aperçues, et que, si l'auteur avoit présenté
sa classification comme un svsLème commode pour l'étude des orangers,
et non comme l'ouvrage de la nature, ils reuss<;ni ado])ié.
Au reste, la théorie de M. Gallesio nous semble fort bien raisonnéc
et extrêmement commode pour se reconnoitre et mettre de l'orcke dans
ce nombre infini de variétés d'oranger : c'est un fil d'Ariane qui nous
maiiquoit absolument, cl dont nous nous servons maintenant avec fruit
dans ce dédale d'incertitude et de difiicultcs.
Qu'on ne s'attende pourtant pas à trouver ici un traite complet sur
les orangers; le sujet est trop étendu pour pouvoir entrer dans le cadre
de noU'C ouvrage : nous nous bornons à en prcsonler (pielqiies espèces,
en attendant que les circonstances et les vovages nous mettent en état
de faire nous-mêmes de plus nombreuses observations, ( i)
C I T R O N N I E R COMMUN.
C I T R U S COMMUINIS, foliis o]»Iongis, deiiliculalis, petiolo subnutio
ardculatim iiiscrlis; flore cxlîis l'ubro; fiuciu ovato, suboblougo.
/ Z / y / z / r / ' fr
TJES citronniers qu'on cultive dans les orangeries do Paris et de Versailles
fleurissent assez, mais donnent rarement des fruits parfaits. On en possède
certainement plusieurs variétés qui restent indéterminées, parce que
(i) Depuis Ja rédaclion de cet arliclu, nous avons pul>Jié ^Histoire nalurcllc des orangers;
ouvrnî>e le plus oomplcl 4111 ail cnc-ore p a r u sur celte maliùrc, et auquel uous leavoyons
pour de |)Ui$ amples clcLaiîs. Il su trouvf chez .Auclot, i i b r a i i e , rue des Maçons, n." n , à Paris.