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C O R N O U I L L E R CULTIVÉ. D„„,
C O R N U S s TIV A. fructu mijore , olcGiformi.
O » ne peut douter que ce cornotùller ne soit l'espèce des bois,
perfeclionnéc par la culture ou seulement par la fertilité d u terrein où il
se trouve, car nous nous rapellons avoir v u autrefois dans les environs
do Soissons, des cornouillers qui certainement n'avoient jamais été plantés
ni soignés en aucune manière, et qui pourtant produisoient des f r u i t s aussi
gros et aussi siicculens que ceux que représente notre dessin. Ces arbres
dévoient être t r è s - v i e u x ; leiu- tronc avait au moins 97 centimètres
( 3 pi. ) de diamètre ; et c'est probablement au grand âge ([ue leurs
fruits devoient la gro,sscur et la douceur qui les distinguoient.
Un pied une fois amélioré, conserve dans les jardins sa supériorité
sur celui qui ne l'e,« pas : toutes ses parties sont constamment plus
grandes; ses bourgeons effilés, d'un rouge-violet, sont munis de
poils coucliés , extrêmement fins qui les rendent comme marbrés:
la vieille écorce des rameaux est blanchâtre, celle du u-onc noirâtre
et crevassée.
Les feuilles sont opposées, ovales , oblongues, plus grandes et d'un
vert pins gai que dans celui des bois, arrondies à la base, terminées
au sommet par uue pointe assez longue ; elles ont les deux sm-faces
munies de petits poils fins, couchés conune ceux des rameaux, et
les nervm-es paroissent ini peu plus velues que le reste.
Les (leurs n'offrent pas de différence sensible : elles sont peut-être
un pett pliLS grandes et s'é]tanouissent quelques jours philùf.