î o S m s t o i r e N a t u r e l l e
L E
X X I V .
C A S Q. U E - N O 1 R
M E R L E A T E T E N O I R E
D U C A P D E B O N N E - E S P É R A N G E / é j j L
Quoiqü’AU premier coup d’oeil le calque-noir ■(pi. g 9 2 )
reflèmble par le plumage à lelpèce foivante, qui eft le Brunetî
& fur-tout au Merle à eut-jaune dit Sénégal; quçqie regarde
comme une variété de cette même elpèce ; cependant fi l’on
veut prendre la peine de comparer ces oifeaux en détad > féff-..
trouvera des différénees alïefe marquées dans les' couleùïs, & de
plus conlidéiàbles ençore dans Içs proportions des membres.
Le calque- noir eft moins gros, que le mauvis, là longueur
totala^elLde o pouces, fon vdi.de 9 là queue de 3
lôn bec de 13 lignes, & ion"pieïï il'fùit qu’il
a le vol moms étendtt , &, au. çontrÿreiîe^ec, &
les pieds ppoportionoeflement plus-longs que. le Lrunet-j il a
auffi la queue autrement faite, & compofée de douze-pennes
étagées, chaque aile en a dix-neuf, dont les plus longues font
la cinquième & la fixième.
A l’égard du plumage, il reflëmble pat & couleur, brune
de la partie fupérieure du corps, mais il diffère par la couleur
du cafque, qui. eft unnoir brillant, .par..la.codew'.toûft^^da
croupion & des couvertures fopérieures fe queue y par la
couleur rouflatre de là gorgé & de' tout le deftbusyriü corps
( fr j 0 è& la foixante-fixième grive de M. BxiÆ©n, qui a iç premiçrfait conihoître
cette espèce, tome V I , fupplément, page 2f%j ' _
,DES. O. j'.r . E m M J R JfNMEMsdtC:
jufques & compris les>cou\^e»tures inférieures «Ha- qu,eue, par
la petite rayure brune’1 des ftancs, par la petite tacbe blanche?!
qui paraît fi§ lesVailes & qufr'appartient aux grandes pennes,
par la coulej^pirâtre des pennes de la' ,qu|&, !^c enfin par
: L marque blanche^qui termine les latérales, ^ w ^ e ft d’autant
plus,, grande que la penne eft plus’ extérieure, v
X X V.
L E B R U W ^ T
DU C A P D E I B ^ M n E - E% p É R A N C ' È r f f î N J
$ La couleur dominante Ai plumages dfeèt,’feîfeau,;éftlde brun
' &nc&;tï£i&rçgne fur la tête, le-cotr* î^trle deffus dü'-COips,
la^pue'-& la d ies; elle spdaircit luntjpeu^^ipoitrine &
les (côtés , , die *s©tend un oeil 'jaunâtre lùr I^’veptrjè &,J|es
, japibes , & elle^ dilparoît’’ enfin 3^ ' ïe® eori-uertiir&s - in f e r i e u r e s
<ffe ïa^qum^pOüf faire place à un! beau ~jatmë5''CJëtie tache
.jaupe^faTt d’autant plus d’effet quelle tranche Wço|a(Coiffe^ des
pfennes de la queue, idqudEes font d’un Bimni-encWe^flus .fijncé
par,-'d§0bus'que par-deffus. Le-bec & les p ie ^ l|p tout-à-
ftit noirs.
merle n’eft pas plus gros qu’une alouette.4,, il a ^ tà qtfQQST
de voir, ffes ailes ine v«B guère qu’au, f i # p l la' qijeue,, quj
a lg id e 3 pouces de long'& qui eft ; «Spgoféetr,-dtT <3$!$^
perfies, .égales.
jS \ M G’eftla vingt-quatrième grive etê M .B r llp ïii fit pTemjjMâ'
taafcïJji’goÿ-py^raiâè^ftîts de cegperie étranger ; H M erk b
tome I I , page 2 f y ; mais j’ai changé ce nom en celui de Bnrnct pour 1
d’un autre merle brun du Cap, dont j’aitparl^fdi^Helîi^^®p;
Tome ü