{on cri qui eft fort àigtj; 3 ajoute qu’l i r e paÿoît guère que
, tous les cinq otf tous les lèpt ans (bÿ> conune îes jafëurs de
Bohcme, & qu’il arrive en très- grandes troupes. On voit,.-par
le témoignage dès Voyageurs, qu’3 jpoüflè «quelquefois - fos
Surfions jufqu’au Groenland (c)* M. Frifdh nous'-.apprend'
qu’en Allemagne, 3 pafle ch oétobre & en novembre, & qu’il'
repaflë en février. -
J ’a id it qu’il tenoit plus du tarin qùe de îa -linotte*, -ê étoit
l’avis de Gelher ( d ) , & c’elt celui de M. le dodeur Lottinger,
qui conrioît bien ces petits oilèaux. M. Frifch va plus loin, .
car félon lui le tarin peut lèrwr d’appeau pour attirer les fixerais.
dans les pièges au temps du palïage, & ces. deux efpèces fe
mêlent & produilènt enfemble. Aldrovande a trouvé au fizerm
beaucoup .de reffemblance avec le chardonneret, & l’on fait
qu’un chardonneret approche fort d’un tarin qui aurait. du roüge '
^b) Tout ce qui n’tII point ...diniire, projuit .lr çroeuè en<ore glus extraor- *■
dinaires^ Lés uns ont dit, que i’-apparitisn des 'troupes, nombreujès de lizérins
annonçoit la pefte; d’autzesfqijé ce n’étoit autre choie que des rats qui le méta-
" ’ morphofoient en oilèaux avant 1'hiver, & qui reprenoient leur forme de rat au
printemps: on expliquoit aiiilï pourquoi il n'en paroît jamais l'été. Voy. Sdwenckfekl,
page 344. | “ ~
( C) « II vient S’été au Groenland un autre oilèau qui approche de la linotte,
„ quoiqu’il ibit plus petit: on le diftingue à la tête qui efl: en partie d’un rouge
„ de fang: on peut l’apprivoifèr & le nourrir de gruau pendant l’hiver............Il
V 'i en vient quelquefois des vols entiers à bord des vaifléaux comme un nuage poulie
» par les vents, à quatre-vingts & cent lieues de la terre. II a un chant très-agréable.
» Continuation de Thïfioire des Voyages t tome I , page 42. « Seroit-ce les .mêmes
oifeaux que l’on nourrit à la Chine dans des cages pour les faire combattre! « Çes
» oifèaux réflèmblenl, d it-o n , aux linottes, & comme iis font grands voyageurs,
» il lèroit moins furprenant de les trouver dans un pays fi éloigné. » Navarette,
page 40.
( d ) Magtûtudine à ' figura rofiti ad iigurimtm accedil: colore dtjfert. D e (tribus,
îmÊÊiS
Wut la têîë."' UivG^cpv^qüi'iàiJp^UçouBîdeilpf^mitljdc pStj^
defeleéture, m’a da fîgure/.ènjumiiiéf3\dû' fi®rin,jv
Qit/jpriî plufieurs fois ilCs,'»oilt^u\ilii;mblàbW^ eeluk-lâ
p^e-ni®^iOTdes':tariHs.!ftuxquelsf, 3s
fi&^ôüt les femellps ’àdxvf^tooêll^^,
plus1 rembruni- & 1$ 'qtfetf& nphis^Tourte. ^rox^plVxt ‘Lifiuæus,
remarque que ces oifeaux fe piaifent dans les lieux plantés
dauues,- vSt-f*Sc\\ t ruFK Ici met Uigraino-d,ftqo pjiiniha II»v'rik'iit.
3s fout friands <en fàîgj/jtie - tarins ^aimenh’'beaucoup-^ la.
graine de^îpst^rbïe,• ce qui efl un nouveau trait de conformité
ehljfoyïes deuxf^^fè’ces % - dJàâfeurs .|fâpfizerins nè Rangent pfflni,
de ïfilv.èttfe'’çoraniê la linotte, mais bien du chenevis, de la
grari|^ d’ortie -•g^eche#*^!® '.chardons, de lip, d®
.hantons. dèsiéieune^bjtencfi^'de! , &c. jfe fè md.enhgvot,
leupéis »aux autres. 4©i£g$isc d’hivstè eft^i^^hn^où Hs font les,
plus familiers; on les approche alors de très- près fans les •
''emroùcher en génèTâl Hs iont"ëu' clë®ns^"'fo*pi>eanent
facilement^ aux gluaux. *
Le fizerin 'foé"qu,mtel«'l^;Tfc'riait,touyOT?mr‘tes' febSaugi
y grimpe comme les mélanges, & s accroche comme elles à
h^trEmiféi.des ppÿtes Franches: c e f^ d e ^ àm © ’for, _eft venu
prohablement le ■'nèmidè- ’linaria truncahsy$&- peutr,êtrettcelux
gde petit chene.
Les fizerins prennent beaucoup de graillé & font un fort
bon manger.: Schwenckfeld dit qu’ils ont un jabot comme les
poules, indépendamment de la petite poche formée par la 1
$è) Cès obfervatioui-,font de M. Lotlinger. Sc^enckieid rapporte qu’on prit i
' quantité pfodigîeufe de feerins au commencement de f{ùver tfe' Pan 'i 60 2 ,