LE MERLE DE
L e nom cjifâïa donné à ceî oifeau (planche iridfeütf
äßet les EèmrepÈf il faut le chercher; il habite les'rochers & les
montagnes; on le trouve fût1 celles dit Bugey & dans îes eiïdroits'
les plus fauvages ; il fe pofe ordinairement fur Iesigî6iîefBpiene&
& toujours à découvert; 3 -eft très-rare qü’fi’ie ïaiffe approche!!
à la portée du fufil. Dès qu^W s’avance un ' pe\|P®ffl il part-
& va fe pofer à une jufte diftance, autre pierre fitiféë''
dé manière qu elle piiiflè dominer ce ,qm bënÿironné. H Tènmle
qu’il n’eft .iàuvage que par défiance, & qu’il connoît tous Jps_
dangers du voifinage de l’homme ; ^ce^oiunage a “cépendant
moins de dangers pour lui que pour bieh d’auqes^ôl^^S^ il
ne rifipieggère.ipie (à liberté; car comme il chante bien nSÉttC
reüement, & qu’il eftdufceptiEIe~dapprendre à chanter ibnçoré
G’eft la treizième & la quatorzième grive de M. Brifibn, tome I I , pages 23$ '1
& 2. ^0. Les différences de- ces deux oifeaux ne m’ont- pas paru fiiffif^ntes. pour
conftituer deux efpèces. -M. Linnæus qui avoit fait de^’G^djfeaLi- fcrie grive_da.ns là
Fauna Su èd e a , n.° 1 8 7 , en fait un_ corbeau dans Ton' Syflema N a tu roe, edff. x ,
page 10 7 . E n générai ÏTiiftojre du M e r k 'de roche eft fort mêlée avec celle du M e r le ,
bleu & du Merle fô lita ijfT ^ ix x is fes montagnes 'du Bugey on lui d o n g ^ îi nom de
Pajfereau folitaire, & c . Cet oifeau n’a point de nom- Grec, car celuif dp Ui'rçoytoocrvtpos
appartient au Merle bleu, qui n’eft point* du toupie, flferl#;\dtféochei '
Nature d e f Oifeaux page 3 id . E n L atin , Turdus, , fe u rubecula, fe u
rubicilla major, fa x a tilis , ~ßlvia jpeâore mbro ; en Italien ^ ^ ^ ß ß ^ m d g g io r e ',
croßerone-f tordo marino ; en Allemand, Stein ^roetele, ßein^feMifl'g', BJatfc >.
koepfiger otheamfel, große- rothe-wiiflicîi ; en Angloxs, Greater-red f a r t ; en Suédois, .
■Lappskata, olychsfogel/îi toutefois foifeau qui porte- Suède .eft le même'
que notre meide de röche : il paroît avoir des moeurs différentes , car- M; Lihhæus
Je repréfente comme un oifeau hardi, vorace, & qui bien,loin de fuir 1-nommè tJ
enlever fes viandes jufque fur fà table.
Mtguxs,-' 011 de. ,
gfioft un .fort b P i ^ Ü K | r ( 'Q ] L ; '<nii$M,i jannù lïimatfqiii l'fijjl
pfjgiiijc, \ al J:.
il oepii nrot'ildfr, ilp^pprupua-Ii^ mu ig< -ilcsf îurVi^'itc’treB^J
K;w.ej.qe <A lÿ’rde 11(rôteqrtufiqui\*fJ !■* c? i è'-tôûwffli^jojirs/.J^®
Ëÿ|fiè?%nft;rtfilre ^tru pouvant .l|i|P>rfe$qu’Ll%LÎjùip^
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f' ù-m^jdis raljfeRqsgdoat j Is vivent.,^Si|^uémes ils
''pfeuv^nt s’accommodeii»ft’une-|ititre; nourriture, &-f{otfqd(qn'iiès,L
en tige, ondem clamn fùtcî’s laxndnic pàtarmgf&x' ,
iMffîgnqîs : mais péufôgoùyoir îesiMSjfL jÿ'KÆTi^]iSÆrrrj,'iLj is
'fem d , cardés qu’i l s u f a g b ' Ü e leursffife-'S: qupkfbnt
pnOT^fftffion di l’ail, ils ne fc laifllnt atfrapu
de pièges, & quand- bn- viendroit a bout}'tiw Içs^lunuiridic
Rce feifbit toujours à pure perte; fis ne'‘ fMm’)^>icjiL-:L)a^-à leur -
liberté