H I SÆjQ I R E 'N J'A>MtlR E L L E
desu chênes qui', n’ont pas ehjjG^perdudfeins feuilles, fur :des
arbres toujours verts, quelquefois même dans des trous-de ,rpcHe|’§
où: ils. meurent iorfiquedafeifon ,eft,-,trç>p rude; ceux,qui paflènt
en Jd’aufres dimats, fe reu^j^oet^^Jlez fouvent ; en troupes
innombrables; mais, où vont-ils! M. Frifchcroit que c’eft clans
ies climats.feptentrionaux, & il fg fonde> i.ÿ f e r c e qu’à'leur
retour ils ramènent avec eux des pinfons blancs qui ne fe trouvent
guère que dans ces climats; 2 ° fer ce qu’ils ne ramènent point
de petits, comme ils feraient s’ils euffent palïe le temps de leur
abfence dans un pays chaud où ils eulfènt pu nicher, & où ils
naîtraient pas manqué de le fane: tous ceux, qui reviennent,
mâles & femelles, font adultes; 3.0 fer ce qu’ils ne craignent
point le froid, mais feulement la neige, qui en-couvrant les
Campagnes les prive.: d'une .partie de leurs fubfiftances (d). * :
II faut donc pour concilisc-tont, cda,, .cm’fr'àUivaita.unaEavs au
NorS^oiaTla ndgc ne coùvic p>int la teirc; on on prétend <pe
les déferts de la Tartarie font ce pays; il y tombe certainement
de la neige, mais les vents l’emportent, dit-on, à mefere quelle
tombe, & Iaiffent de grands efpaces découverts. :
Une fingularité très-remarquable dans la migration des pinfons,
ceft cë que dit Gefoer de ceux de la Suiffe, & "M. Linnæus de
ceux .de la Suède, que ce font les femelles qui-.voyagent
( l) Frifch loco citato. Aldrovande dit, qu’en Italie, lorfqu’il y i beaucoup de
neige & que le froid èil rigoureux, les pinlbns ne peuvent voler, & qü’dn les
prend à la main, p an 8:20 ; mais cetté impuifkince de voler peut venir d’inanition,
& l’inanition de la quantité dés. neiges. Olina prétend qu’en ce même pays, les
pinfons gagnent la montagne pendant l’été. M. Hébert en a vu dans cette faifon fur
les plus hautes montagnes du Bugey, où ils étaient aüflï communs .que. dans les
plaines, & où certainement ils ne" relient point l’hiver.
i - wque
les mâles ^®ent'lfeivêr-?dad^T^|>'ays^W^ftuais ices* hab^es
L ÏSfeuiaJillfo n'auioienlM^^assété.tioiçi't', pat u u \ qui hui otit«.(
attefté ce fait, & ceux-ci par quelque altération périodique dans
le plumage des femelles, occafionnée par le froid ou par quelque
autre eaufeï Le changement de couleur me paraît plus dans l’ordre
de la NàtUre, pIusfe^nfofHïSà que cette ifé^|ration
à jour nommé des mâles & des femelles, & que la faut ufei
ceiïes-d>,d^sSvêÿa^4tffeu^es ^«lejqmtteV leurM^s^atal qù elles v
ÙCiétfSïent-’îtroiil|ef à Vfrre ùo^^iffPËiemqtÇ.e fours njâles.î >}
«f Au relie, on fent hfeai )uexfo.^*ces faTgOTÙrCsfdou
IxVMèH’dansrles d i f f é r e n ^ d m ^ ^ I ^ ^ j ^ f l ^ remtales pinfons
*" |^ht ràrenfent' Iëiu?%cikfe'aus èftfiroiB de -B' ijogriT ÿ c^sl; v
S en? ^ntfprefijue' fous fe r.'Ia fefifeJP^PRqw^ïevenadaufomW- ^
fuivante^J contraire pai,>fo'îtér&^fl9^e$:dietj|^j^h^y,
qu ijs" paffeqt-fonte/fo^liielim Axiglet®e qùll'éjft peu d’f a u x
que l’on'^yqïe^uffi fréquemment
H Us font^génerâlemenUjragandns jj dans tkapte l’Eurppe,., depuis
î; l^merjBâltique communs &toù
ils nichent jufqu’au détroit de Gibraltar, & même jufque fin les
. côtes d’Afrique (h).
( e) In H eh e tiâ 'iiojka per hiemem recédant, femirioe priefertim, mares enim diijuanAo
complure ftmu la p p a ren t fin e M feminâ. Gefner, de avibus pagp'. ÿSS. M; I innæus
dit ppfitivcment que ■ 1 pillions femell quittent la Suède pai t îu mois de
feplembre , quelles vont en Hollande, & reviennent au printemps'réj ' leurs
mâles qui- .ont- pafle l’hiver en Suède.
( f ) pjmnrendi( n : compte à l’art cle .dutarier outraqhet d Angleterre, de qi ( Iq ies-
oblèrvalidn cur eulès fur les changemens fuccelfrfî du plumage de cet oilëàu & de
' (ô ) Voyez Fauna Sttècica, n.° 199.
L ^ (h ) Étant êir .ftationqÇu- les côtes du royaume de Maroc pendant l’été, il nous
vint très - fréquemment des pinfons à-bord; nous croifions du trente au trente