2 SA H i sto i x e N a t u mm ll e
prouve affez feien, ce me femfefe, lopinion de M. Daines
Barrington, que les ôifeaux n’ont point de, cïiant inné, & que
fe ramage propre aux diverfes efpèces d’oiféaux, & fes variétés y
ont eu à pemprès la même origine que les langues des différons
peuples, St leurs diafedes divers ( g ) . M. Barrington avertit
que dans lés expériences de ce genre, il s’efè lèrvi par préférence
du jeune linot mâle, âge d’environ trois femaines Sc commençant
à avoir des ailes, non-feulement à caufe de là grande,' docilité y
- & de fon talent pour l’imitation, mais encore à caufe de la facilité
' de diflinguer, dans cette elpèce, le jennê mâle îde la jeune
femelle ; le mâle ayant le côté extérieur de quelques * unes des
pennés de l’aile blanc julqu’à la côte, St la femelle l’ayant feulement
bordé de cette codeur, jj
Il réfulte des expériences de ce Savant, que lés jeunes linots -
élevés par différentes elpèces d’alouettes, & même par une linotte
d’Afrique, appelée vengoline, dont nous parlerons .feientêfr; avoient
pris non le chant de leur père, mais celui ’dé leur mftrtntrhrèfr
feulement quelques-uns deux avoient conlèrvé ce-qu’il nomme
ie premier père des fêrins d*Angleterre paraît avoir appris à chanter d’une farfoïife. ,
Tranf. pMlof. vol. L X III,' 10 janvier ly /ß r 'S i öh élève un jeune linot avec un pinfon
ou un roffignol, dit Gefher, il apprendra àrehanter comme eux', 8c fur - tout cette
'partie du chant du pinfon, connue fous le nom de loute-felle. Reiteryi-, pag. j p i.
(g) La mort du père, dans le ^ |® e n t ;çritiqüe de î'iriftruéiion, aura oêçaiônnë ~
quelque variété dans Je chant dès jeunes, qui privés des leçons paternelles, auront ■
fait attention au chant d'un autre oifëau & l’auront B B |§ | 6ü ^qm'lîeÿ f
félon la conformation plus ou moins parfaite de leur organe, ‘aufönt
tournures db châht qui feront imitées par leurs petits, & deviendront'héréditaires
julqua ce que -dé nouvelles dïtbftflances de même genre ’am'èfoën^dé; nôuvèlfè^
variétés. ^Si d'on^ y prend bien 'gardé , il n’y a pas- deux oifeaux de la' iriêmê -elpèSè '
qui chantent exaélëm.feht la même chanfön; mais cependant ces variétés font renfermées
dans certaines limites, &cs Ibidem, tiré de l’Animal Regifier, ann. ’1773.
J J E L A S— 1 7 7 i l l M
le petit cri d’appel propre à leur dpèc®, & commun au tliâll &
à la femelle, qu’ils avoient pu entendre de feütsi'jlpès)&. mené,
avant d’en être feparés.1 <
• IJ eft plus que douteux que notre’linotte ordinaire
par-iqfldl^ues-ims linotte grife, foit une elpèce jlifférente de celle
qui eft ‘connue fous le nom de linotte de 'Agnes-• otf-ifé
rouge: eux, î,° les taches rouges, qui diftingireifi'ti®'xml^-vdg
cette dernière linotte,' ne font nui moins qu’fui caï lélcic «.titillant.
, , F afterfu perhi fapo caftaneus, margihilus pennarufn
^ tj& cfyS t tpetinis pefloris, tyexdrtu; oifc&e rifiris tflisiJQnfyituditrali aJM$
reftticibus nigris, -oris; Am tola cimimferentid alb is........... Linaria. La linotte. Bri|Ton;
V Ornithologia, tom. I ll, pag. 13 i.
I h' Lin Jridy. tlfdJis Fohoneld, Fanellp. Alicubi mnvalord nimirum a ’ednnabi [ e’eft
m£prife;m/%-cannevarolfe eft une fauvette $ comme fe ,Wgar^tfe ^Mrovaitife |s
Sabaudis, Lynnetted3emanis LynjmekyS^ckaf^ib, fietifflidft)' :F ja c k sfi^ ^ ;^ i0 w ,R u lip .
A i^ is^ L in d itd i Turp^'G 'ejp^ht, '^fner<, dt dvibas,
- Linaria ; ' Italis fdfielld, fdonello, far&ito. . Kp. BrdbaMst VhfWffih, j$blfariais JCnoe,
Knui\‘ A i^^vin^ijO fnitbefi lihij'xviii, pag. 8 2 3 . - v
^ AofeoL Sdks. Lindffe, Leinote ^Lutiute. B e lo n ^ t^ r S Y ag ^ 3
Wdnillo d e l l a ^ M a r p a ^ u b r a m d r im i O ^ m ^ fc/elleria;
i
Linaria. JEgitnus!AfiJmL'&el/onii. Ligarinas. M diarip. LmomGaJtts. Henff'^g^LrinfincM
Henjffing& hjas; ''
1 Linaria vulgaris, the commuh Linnet, peteribus indidla^yidftar. ^WBIulghb^ Ornithology
p/odfom ^^fl^\N at. Scoiica fpars^
Linaria vulgar,fc Wtllughby, Rzacgynsfci# Auftuarium
■, JJfia n a , the Linnet. M^ercit.^ p.ag*;
, - . %inariaf der grave LJenffling, & pax co^u^ipn JLraifrHeiiffcng. Linotte.
%:;M q: , arie I* x;;
Rafter rk ciner^o Bietieus, Linaria Jonflonii; p i Catalan, Pafterel Pardu-. B.at^ratd'
' Omithblogiee fpedmeh., :pag.
- . The jLi////er British Zoology, pag. 1 10.