K tantôt à droite 3àüs différens individus. Et'lét&uoe'oeffs" îiê t
devons? fuppofer à h. Nature que des vues -fixes & des-pïojets
certains, ihvariables dans îeûr. exécution $• jaime mieux attribuer
çette. différence de pofition,■à’fiufagej|||gtet oifeau fait defon
bec, qui ferait 'toujours croifé du même cote ~ fi de certains
individus ne fe donnaient pas 1’habitude de prendre' leur nourriture
à gauche au lieu de ia prendre à droite ; comme dans
l’efpeée humaine on voit des perfonnés'fe fervir de k jhatn
gauche de préférence à ïa droite. L’ambiguité de pofition dâris,
ie bec de cet oifeau eft encore accompagnée 'fe&^âutrd défaut
qui ne peut que fui être tres-incoiûmode ; ceft un excpskdac^
cfoiflement dans chaque mandibule du;bec; les deux pointes
ne'pouvant fe rencontrer, foifeau ne peut ni Lecqueter, jri
prendre de petits grains, ni faifir fa nourriture autrement que
çôté; & ceft par cette raifon que's’il a commencé, ,à la prendre
à droite, le bec fe trouve croifé à gauche, èf vice verjfa.
Mais comme fi nexifte rien qui naît f e rapports & ne*
puiffe par confisquent avoir qudquufàge, &^queOouî^être fentant
tire parti, même-, de les défeuts ; ce bec difforme , çraChu en
haut & enJ>as,-eeHrbé par les extrémités en deux, feus oppofes,
p ro ît fait exprès pour détacher & enlever les écaffles des pommes^
de pin & tirer la graine quife trouve placée fous chaque écaille;
cfeft de ces graines dont cet oifeau frit fcprincipale ÏÏourfi|ffi£e^'
fi place le crochet inférieur de fiai bec au-deffous de fécaille
pour la foulever, & fi la fêjtae avec fe crochet fupérieur; oro
lui verra exécuter cette manoeuvre en lûlpendant dans fa càgé-
une pomme de pin mûre ( c ) . Ce Êec crochu éftjencofe;
ÿ jÈ i FriJfeh, p l. 3 , art. 6.
ia u B e a ^ M r 'PhYi
utile à l’oiféau poil r. ■ ■ÆùipEr- le v@^^if^RV% adrëffe
Jçfffqu’il eft eq cag^ûpour monter jufqujaq'')hiut
il (monte au'£fi^te®f'‘iautpqr'-jds la^^Sjwà peu-pKs'.çc’tpme&^f
perroquet; c®. quj, joint à la ^beauté fait
#ppejqr p |r ,quelques-uns ,fyQ$p,ex£0{{Ueï d’Allemagne, c'ij
Le fBI&toifé -'ïfhabite quei&k&ûats< ffoidsrrQU^Î'^iimpntàgneS
dans 1 espars ;einpuKS.' On “5(‘n J*S fd
truAüemaânc, tu Suiflt, dam nos ,A|psff^d^nVh.^^yrtji^n'
II 'ëftSbfflument fédentaif© - dans.tfés tré^s
^emeute1f@û’té.%iiié4 'néanmoins ils affiVentiiquMqiuefâs^Qfef1®
paijïhalard & enhtâSufe.flronpi.fr damedhiiûes’p.its}?/) it. ]îdîjl
& 17 j-^îdaiisl IL’ %t5ifirpgî*,Vfi * Londres hÎu'( ^ kuH?;^1
Îj^îjll’lité^ÿils ra rem en t'p o in t régulièrement & qonftamment '-à
do'faifunsimarmicaî,‘mais plutôt au iduitdfeimnt pu ‘dt^^jifas
."fouvent plüfieurs. annêS; fan, iMjpyig-''!
' ]Lê éaffefl’oix- & quelques autres oifeaux font lu jets à ees-mêmes
ra d g ia tiê ritg ù liè ro , & qui nani\ent qu'unr fois en
trente ans. LatffaÜ?e*Scaiife"cn/on1 puiffe s’imagina , c ufmfÆdl^"
;'^pS|ie*®^^^tÈ®'Ji jclimat qu’haBîtê!S? 'eesf ®Muiux, quKlâîsMe j
certainês^aHteéS^^uroipdétruit ou fiuf“avorter ‘ les fruits-1 &. „Jg$
•graines’-Moût'1 •fissfe noûnffl^^^gou bien qudquia^ge'-, 'qïieP-
^ u ’çuraggnt fehit^f s fles ■aura tous chaffés du même côté, car
ils arrivent en-fiègrand nombre & en même temp8ffi|faëguési
fi battus, qûtfenfbnt plus de foud de leur confervâtïori’oe quon
les prend, pour ainfi dire, à' Ia main làns qu’ils fuyent.
'II eft S;;préfumer que'd’eljièce 'du 'bec-croifé quPhàbite’ les
gÆÎîmats fi oms^Telpic Férence, fe trouve dans lelïôrd du nouveau
LdwtîJs, Gtanmes, page tÿ y .