H ’î î iM M é ïR E N a t u r e l l e
Ou ils ne font point regardés comme oifeaux de paflàge
Cependant en Bourgogne il eft inouï que ceux'que-nous voÿèh$ ;
ardyer au printemps Si otelëf for les cheminées ou fur le' coirfßlfsj
des égfifës, y paflènt l’hiver; niais il eft,’|>oiÇUe;de’l,c<ÿiGffibr
tout cela : le aède folitaire peut très-bien ne point'quitter File
de Gorfe, & néanmoins palfer d:un canton ■àfi’aiifni & changer
de dwÆfeTuivant les Ûifons, à^peu-prês comme'il'fait îeç
France.
Les hÆitùdes fîflgtifières de cet oifeau & la beauté , dé fa
Voix ont infpiré au peuple- une forte de vénération poürHuiJ*
je eoâMüis des pays où il paflè pour un oifeau, de <bon «augure;
où Fön fouffriroit impatiemment qu’il fût 'troublé dans fa ponte,
& où là mort feroit prelque 'rfegâoeë j-cpinméifluh-'maiheur
public.
Lé înede folitaire eft un peu moins gros que le merle oiclinaiie'i
crochu par le bout ( J ) , &
fes pieds plus courts"à prbpdrtton^Sonpîmage^-eft^d’unjbrun
plus ou moins foncé & moucheté de'Blanc par - . .■
for le ctoupion & for les punies des ailes & de la qjeut s oùtre^
eda le cou, là,^>igè, la poitrine & 'leäwteulteritojerdès’ ailes
ont <Lns le mâle une tante de bleu & *des reflets 'pçÿuprêâsqui
manquent abfolument dans le plumage de là .femelle ': celle
eft d’un brun plus uniforme, & lès mouchetures font jaunâtres.
L’un &Tautre ont l’iris d’un jaune orangé, l’ouverture des narines
~ /h) C’eft ce que j’apprends par M. Artier, Trofefleur d’Hiftoire Naturelle‘àOBajfH^ j
g que j’ai déjà eu occa&on de a iè r .;' ' ;
' ‘ ' f i ) C ek feu! âüroit du le faire exclure du genre des merles dans,'toute- drftributioii
méthodique, où l’on a- établi pour l’uh des caraétères de ce genre, le bout de la
mandibule fupérieure prejque droit.
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