que la femelle, dont le plumage n’eft pas rouge,.mais feulement
d’un brun rougeâtre ; fan bec eft auflî d’un rouge bien plus
paie, mars tous deux ont la huppe.- Ils peuvent la remuer à
volonté & I à remuent très-rfouvent. Je placerois volontiers cet
oifeau avec les bouvreuils du avec les pinçons, ..plutôt qu’avec
les gros-becs, parce qu’il chante très-bien, au lieu que les gros-
befcs pe chantent -pas ( e ) . M. Saleme dit |§ p ie ramage du
cardinal huppé eft délicieux, que fon chant reffemble à celui
du rôffignol, qu?on lui apprend auffi à ïiffier comme aux ferins <
de Canarie, & il ajoute que cet'oifeau . qu’il à obfervé vivant , j
eft hardi, fort & vigoureux, qu’on le nounifloit de graines &
fur-tout de millet & qu’il s’apprivoife aifement
Les quatre oifèaux étrangers que nous venons d'indiquer fàwj
tous de la meme groflèur à peu-près que le gros-bec d'Europe,
mais il y a plufîeurs autres efpèces moyennes & pus petites,
que nous aHonr donner par ordre de grandeur & 'de climat, &
q u i, quoique toutes différentes entre elles,, me peuvent être
mieux comparées quavec’Jès^gros-becs, & font plutôt-du, g ^ rq
de ces oifeaux que d’aucun mm «rnqmf nn^voudroit J£s
rapporter. Oh leur a même donné les noms de moyens^ros-pecr,
■petits gros - b e c s parce qu’en enet leur bec ^ft proportion^-
pf>Hrmenf de la même forme & de la même grandeur que celui
des gros-becs d’Europe.
V.
L E R O S E G O R G E.
LA première de ces efpèces, de moyenne grandeur, eff
ceie qui eft repréfentée dans la planche /y y , fig. 2., fous dà-’
dénomination de grosehèa dë'Ja,fLquiJïane., auquel-nous donnons
î Je nom, go^m ^ parafe qifiï* èft( très - remarquable -pâ& ce
$caraétère, 'ayJhléj|t:'g9Î’ge dljin. heau-rougé -jpæe quîîj î
diffère affez’ dÇToutes les1 poü| j
qu’jsidbbjÿeîre diftingué par unçîünn-^pn ticuli'er. !$ï; ,Briffoji ■,
a'iiiiifrqïi^ié premier;cet difo£rf’& ‘fen‘^"â&Wé^n^^
-figure WjjÊ; ’.mais iTne-.’diiL rien. d e.fe^m ^M gJnature^!(ltoos
-âabitans de la.Louifonbîpèurroia^pus ôMncÇjuBe.'; ‘
,v;:r a
L E G R I V . E L I N.
L a feêsnde' efeebe'cle % “ ,
'^fKfhté^lans la’ ‘planche 3 Qtâ&.fifr * >n
^ u l-Bre(ii, auquel ' nous-.ak ®^Jôiînc'’l é ^ o ^ ' Je
gfivelins paEqé'qû’fi a toqple deffous du côlps tacheté'cpmiûe
Sfësfoftt Iss grivés ; cifeft .uri^oifeau ’t^-jôli & qui t^e feÆjçjblant
à, aucun; ;auoi%^ ^ é ^ e ^ ^ nonxip.artfculter. Il par®jfe‘a^ofe,^aucotip^
js: rapRprt-avec TôileàîTTffi&Tttéjar^Marcgrave, fs 4 ,> &
qui s’a p p ^ ^S ^ i'eH |g ^2 -rin c a. Cependant,
' def>riptièni.qq’en donne e ^ ^ u te u B^e.convim'^pas paifâùèmênïf1
■ à notref-gii,\ riin n o u s no pouvons' jaS^îonqpc^i
.■n^evy c ^ ^ u x efgàcfôivf|: „
h( ' Au: refte, ■ ces. efpèces. deumoyennec gramâïr, î&rdes plus
■petites^èh,Gore ,'defqueBes mous allons feire, mention, appïoohêntr
^béàucoû^pîxis du moineau-.que du gros-bec,étant par fcgr-amJeuiï
Bljffon, Ornithologie, tome i l l , page. 2-Jfc, p l
» . A/ifhràarcirra.ve. Hifi. Nat. Braf. page 211.
Tome IV .